Le plaidoyer d’Hyperion devant la cour de Seattle s’est tenu avant-hier, le 6 Juin 2007.
Vous pouvez retrouver la transcription complète de ce discours fait en réponses aux accusations d’Amiga Inc. sur le site regroupant les documents liés à l’affaire Amiga Inc. VS Hyperion.
Mise à jour avec un résumé plus complet et plus juste :
On y apprend qu’Amiga aurait versé 40.000 dollars à Hyperion (dont les 25.000 dollars pour le rachat des sources) et n’aurait jamais rien eu en retour. Hyperion aurait également essayé d’élargir ses droits en négociant directement avec ACube (c’est en tout cas ce que dit l’avocat d’Amiga Inc.) afin de compenser la défection d’Eyetech.
D’après l’avocat de la défense, Amiga Washington n’a pas consenti à transmettre à KMOS (alias Amiga Delaware) l’accord le liant à Hyperion. Toutefois l’avocat d’Amiga Inc. souligne que dans plusieurs documents Hyperion semblait reconnaître son transfert…
L’avocat d’Hyperion a ensuite insisté sur le fait qu’Amiga Wahsinghton était non solvable en 2004, ce qui transférait de fait tous les droits à Hyperion et à Eyetech.
Enfin, KMOS aurait accepté de payer Hyperion 1.000 dollars chaque semaine de développement effectués (8 jours pour être précis), ce qui expliquerait les 40.000 dollars dont on parle ci-dessus. De plus, selon l’avocat d’Hyperion, ces derniers auraient investi près de 1,1 million de dollars pour le développement d’AmigaOS 4.0, OS qui est sorti pour lui en 2004, alors que selon l’avocat du plaignant, il ne s’agissait que d’une version beta réservée aux développeurs, pointant également les mises à jour successives sorties pour arriver à la version « Final Update » en Décembre 2006.
Quant à l’offre de deux millions faite par Amiga Inc. à Hyperion, il ne s’agissait pas de racheter le code source, comme le laisse sous-entendre l’avocat de la défense, mais d’acquérir tous les droits que détenaient Hyperion.
Le juge a clos les débats en conseillant aux deux parties de trouver un terrain d’entente.
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