Si je devais rêver d’un Amiga 5000 parfait pour moi, il aurait été :
Sorti en 1995, il aurait eu deux grandes voies d’évolution, Le Hardware et le système d’exploitation.
1-HARDWARE :
– Changement de processeur vers des puces beaucoup plus performantes que les 68k ( Dec Alpha, PA-RISC, X86, PowerPC)
– Intégration d’un nouveau chipset extrêmement évolué comme l’avait été mentionné le Caipirinha ou Hombre.
– Maintien de la compatibilité AGA via soit de l’émulation 100% soft soit via une carte PCI comme le Siamese system. (Caractéristique secondaire)
2-SOFTWARE:
– Création d’un tout nouveau système d’exploitation performant et réellement adapté aux caractéristiques du hardware choisi. Exemple de l’époque BEOS.
– Intégration dans le système d’exploitation de ce qui se préssentait pour devenir l’avenir des performances graphiques : (l’accélération 3D hardware).
– Interface utilisateur très proche de l’AmigaOS 3.x comme le font AmigaOS4, MorphOS et AROS pour une grande sensation de reconnaissance identitaire par l’utilisateur.
– Innovations nombreuses et révolutionnaires telles qu’un BOT avec synthèse vocale vraiment travaillé pour faire office de conseil et de guide utilisateur. Ce serait un immense projet à lui seul mais ainsi, le slogan « vous avez un ami dans l’informatique » prendrait tout son sens.
– Intégration transparente de l’héritage software de manière transparente pour l’utilisateur (même s’il fallait faire des cabrioles pour les DEVs)
ET SURTOUT QUE TOUT CELA SOIT FAIT AVANT QUE TOUS LES DEVS FOUTENT LE CAMP.
En effet, si les devs de l’époque avaient eu l’occasion de migrer leurs applications vers cette nouvelle plateforme, l’aventure serait peut être encore une réalité.
L’Amiga fut une révolution en 1985 sur la quelle Commodore s’est reposé honteusement.
Dix ans plus tard ils auraient dû recréer l’évennement.
Le seul projet qui s’approcha de cet idéal qui fut le mien se nomme MorphOS avec le développement de la Qbox comme il a été mentionné dans plusieurs articles.
Malheureusement, ni MorphOS/Qbox ni AmigaOS4 et encore moins AROS n’ont eu cette ambition qui identifiait l’Amiga des premiers temps.
Nous Amigaïstes vivons finalement avec une technologie étriquée et bridée au lieu de faire office d’exemple de progrès.
