@Cosmos : « J’ai une toute autre analyse que toi : pour moi, la plupart des éditeurs de jeux étaient dans une volonté réelle de destruction de l’Atari et de l’Amiga avec des prix très élevés !</span>
« 300 francs en moyenne pour un seul jeu : ado à l’époque, moi et tous mes très nombreux copains étions dans l’incapacité totale de débourser autant d’argent… 300 francs étant une somme colossale back in the days… »
Avec un peu de modération et la volonté de bien faire, les prix auraient dû être de 100 à 150 francs maxi, ils en auraient vendu beaucoup plus à mon avis, et auraient même fait plus de bénéf puisque c’est tout ce qui les intéressaient (les = les PDG éditeurs)… »
300 francs c’était pour le jeu dernier cri dans un magazin. Ne pas oublier qu’il y avait des jeux budget à 100/150 francs et des compilations. Il y avait aussi la VPC avec des prix plus raisonables.
Il y avait aussi beaucoup d’intermédiaires :
Développeur + Editeur + Grossiste + Distributeur + Etat et ses 20% de TVA
« Heureusement, le piratage (une réaction à ces prix déments) a sauvé ces deux machines un temps, permettant la vente de plus de hard et ainsi de vivre un peu plus longtemps… »
En fait contrairement à ce qu’on nous a raconté, le piratage n’empêchait pas les ventes. Il faisait vendre des machines et permettait plus de visibilité pour les jeux. Quand j’avais un peu plus d’argent et que je n’avais pas a économiser pour le hardware, j’étais très content d’acheter un jeu.
Mais il y avait aussi le calcul facile à faire :
une boite de disquette 50 francs = 10 jeux, donc 60 jeux copiés pour le prix d’un légal… Ensuite les éditeurs ont utilisé plus de disquettes (waxworks avec ses 10 disquettes coutait déjà 20 francs au producteur). Les jeux injouables sans le manuel ou la précieuse carte qu’il fallait aller photocopier (contrainte).
« Pour moi, ce sont les éditeurs de jeux qui ont tués l’Atari et l’Amiga, et ce depuis le tout début… »
Le jeu vidéo était avant tout vu comme un business lucratif avec une compétition féroce. C’est un domaine de la culture ou il n’y avait absolument pas de subventions et pour cause ce n’était pas reconnu comme faisant parti de la culture.
Ce qui a tué l’amiga, c’est bien l’immobilisme de Commodore. Ils ont justement profité de la vente de machines grace au piratage. Ensuite les grosses légumes se sont barrés avec le fric. Sans parler du coup environnemental de l’usine MOS.
Si on regarde les machines grand public, (on exclu les big box pour les pros horriblement chers) :
1987 A500 dix ans d’avance
1991 A500+ dépassé évolution mineure quatres aprés
1992 A600 anecdotique évolution mineure cinq ans aprés
Dec 1992 A1200 dépassé dés sa sortie
Sept 1993 CD32 anecdotique dépassé (pas de fast, pas de puce 3D)
Voilà on ne pouvais pas si prendre plus mal… enfin si il y a amstrad avec la gx4000, et bien sur le nouveau cpc plus 464 à cassette, qui nous a tant fait rigoler à sa sortie…
Dans un tel milieu, les gens s’accordent sur les prix pour tenter de faire le maximum de profits en le minimum de temps. Je dirais que c’est vrai pour les gros éditeurs peu scrupuleux : d’ailleurs pour les reconnaitre il suffit de voir ceux qui ont fait des mauvaises conversion depuis l’atari ou le pc, puis on abandonné l’amiga en premier.
En revanche il y avait aussi des éditeurs vertueux qui ont soutenu l’amiga en prenant des risques aprés la chute de Commodore par ex: Team 17.
« Ce que Steve Jobs a à mon avis très bien compris en créant ses Apple Store physiques et ensuite virtuels via le net… Astuce futée afin d’empêcher la haine extrême des patrons éditeurs voulant détruire tout ce qu’ils touchent… »
Comparable au téléchargement sur minitel qui permettait d’éviter les fameux intermédiaires. Hélas, les couts prohibitifs de communication pour des jeux de domaine public étaient raides.
XTR Games
Magic Productions
tilde
