MorphOS au quotidien
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A noter ce truc sympa sur matériel Apple, dispo depuis MorphOS 3.15 :
Speaking of smooth experience, starting with MorphOS 3.15, the released installation hdimg – dubbed #?hybrid.hdimg for this reason – can be booted via USB stick on various supported Apple hardware if you dump the raw image to some USB stick directly and modify the boot device in OF via
setenv boot-device ud:,\\:tbxi
Bon, ça rajoute du temps au démarrage de l’iMac apparemment (voire pour les autres), mais ça permet de booter automatiquement sur l’image se trouvant sur la clef USB. Mais comme le dit Frank Mariak, dommage qu’Apple n’ait pas prévu de faire apparaître les clefs USB bootables dans le menu de démarrage de leurs machines… ça aurait été plus facile…
Intéressant ça. Je viens de tenter le truc sur mon MacMini mais je ne sais pas si j’ai bien compris :
Après avoir tapé cette ligne de paramétrage « setenv boot-device ud:,\\:tbxi » dans l’Open Firmware c’est censé booter ensuite (après redémarrage) sur la clé USB contenant les fichiers boot.img et ISO de MorphOS ? Et être permanent aussi ?
Si oui, ça marche poa ici 😕
Et ce serait cool que ça marche : j’ai complètement laissé tomber tout ce qui est CD/DVD sur ordi et ne passe plus que par clés USB (Linux & MOS), même pour l’installation de MorphOS. Ça marche nickel même si les quelques manips à faire à chaque fois dans l’OF sont un peu lourdes 🙂
(et c’est vrai que l’install de MorphOS via clé USB est super rapide ^^)
Jedi : Non, il faut une clef USB avec le fichier « hybrid.hdimg » en question.
Frank Mariak a dit qu’il donnerait des précisions prochainement sur cette méthode 😉
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/me aurait pu mettre le lien sur MZ aussi… Le voici !!Only Amiga makes it possible !
Ok 🙂
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/me est impatient de tester ça car ce sera vachement plus pratique 😉Intéressant tout ca… mais pourquoi ils ne font pas les mises à jour directement via MorphOS lui-même (en option bien sur), cela serait plus simple pour tout le monde aussi 🙂
Mes confs : IMac G5 2.1, PowerBook G4 17 1.5 et PowerMac G5 2.7
Mes ports sur MOSParce qu’écraser des éléments du système qui est en utilisation, ce n’est pas bien ! Mais avec l’implémentation de la RAD, ils vont peut-être pouvoir faire quelque chose dans ce style là (mais faut avoir assez de mémoire pour y mettre l’ISO…) !!
En tout cas y’a moyen que l’utilisateur fasse un truc avec la RAD ! Roh, ça me donne envie de tester !
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/me aime la RAD !Only Amiga makes it possible !
Hum…
Ca ne suffit pas un « Mount RAD: » sur MorphOS pour avoir une RAD opérationnelle ?
Apparemment non : j’ai bien ma RAD et peux y mettre des trucs mais après redémarrage plus rien…
Il y a un truc à paramétrer ailleurs ? 🙂
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/me a aussi toujours trouvé cette fonctionnalité géniale sur Amiga 😎Je me suis peut-être emballé et la RAD n’est pas résistante au reboot…
J’ai rien trouvé à ce sujet mis à part sur le site de la MorphOS Team, mais c’est plus que light :
Storage/DOSDrivers/RAD (New) Added example RAD mountfile
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/me s’est enflammé apparemment…Only Amiga makes it possible !
Ouaip, soit la RAD n’est effectivement pas résistante au reboot (ce qui ne serait pas très utile…), soit un truc nous échappe…
J’ai même essayé en copiant ce fichier RAD de « System:MorphOS/Storage/DOSDrivers/ » dans « DEVS:DOSDrivers/ » : RAD se monte bien toute seule au (re)démarrage, mais toujours vidée…
Henes (ou autre connaisseur) si tu nous lis… 🙂
Yop,
Encore des nouvelles versions :
– du navigateur web Wayfarer (v1.11) :
– du client mail Iris (v0.100) :
😎
Hop,
Et l’excellent player de modules de musiques Amiga en ligne, Infinity Modules Player (IMP), vient de passer en v1.11 :
http://aminet.net/package/mus/play/imp.lha
(la mise à jour se fait automatiquement au lancement suivant)
😎
ModYoupla,
A titre purement informatif, le support du RAD façon C= sur les machines ‘modernes’ c’est compliqué.
La mémoire des machines moderne est utilisée par l’OF/Firmware par exemple, donc le RAD peut se faire ‘trasher’ au reboot. Certaine machine peuvent même mettre à zéro la mémoire avant de démarrer… Donc, supporter un RAD persistant, c’est mission impossible dans certaines situations et compliqué dans d’autres (lire, aucune garantie que ça fonctionne).La dernière fois qu’un RAD a survécu de mémoire de Piru, c’était sur un Pegasos I ou II mais il ne se rappelle plus des détails… et cela doit remonter au années 2000…
Bref. Inutile de perdre du temps la dessus. Cela n’est pas supporté. 🙂
ModYop,
J’en profite pour faire un tease de ma dernière création. J’avais envie d’explorer les algorithmes nécessaires à la création d’un séquencer MIDI. Voici donc en première mondiale une capture d’écran du POC (Proof of Concept).
Pour l’instant, rien de bien folichon sur le plan des fonctionnalités mais le moteur fonctionne (ça fait pim pam poom sur le clavier MIDI GM dont je dispose).Quelques caractéristiques à ce jour :
– Exploite CAMD pour le routage MIDI
– Nombre illimité d’instruments adressable individuellement pour le routage MIDI (chaque instrument peut être routé sur n’importe quel instrument MIDI)
– Durée maximale d’un morceau 2^32 millisecondes (soit environ 1200 heures…)
– Éditeur de type ‘timeline’ (pas de partition dite ‘traditionnelle’)
– Ajout/suppression des événements (clic gauche ajout, clic droit suppression)
– Sélection de la couleur des instruments sur la partition
– Sélection de la durée des notes (1/2/3/4/5/6/8/16/32)
– Les événements sont conservés dans un arbre binaire balancé ce qui permet par exemple d’explorer une période de temps très rapidement grâce à la fonction EnumTreeNode de la btree.library. Idéal pour retrouver toutes les notes dans l’éditeur de partition ou insérer très rapidement de nouveaux événements.
– Support embryonnaire (lire j’ai fait un peu de place pour cela mais rien ne fonctionne sur ce plan) pour les sons sous forme d’échantillons (sample).
– Résolution des événements : 1ms
– Le moteur de gestion des événements fonctionne sous sémaphore permettant le ‘threading’ : l’édition pendant la lecture depuis un processus tiers est donc possible.Il reste cependant une masse de travail importante pour en faire un truc qui soit réellement utilisable sur le plan de la production musicale :
– charger/sauver une création
– importer/exporter au format SMF (fichier MIDI)
– couper/copier/coller
– générateur d’accord
– transposition
– fonction ‘humanizer’ pour varier la vélocité et la temporalité des notes
– éditeur d’effet (partiellement implémenté avec une autre de mes créations keyframe.library + keyframe.mcc non public pour l’instant qui permet l’édition d’un nuage de points avec interpolation des valeurs intermédiaires, idéal pour poser des effets genre trémolo ou tout type de CC ‘control change’)
– support du volume global (instrument), discret (note)
– sélection des instruments (message program change)
– support des signatures de temps (2/4, 3/4, 4/4, 5/4 etc…)
– tempo variable, à ce jour, le moteur fonctionne à 120BPM en 4/4
– threading du lecteur pour éviter le ralentissement/arrêt de la lecture lors des interactions avec l’interface utilisateur (MUI se fait bombarder à 1000Hz par un timer pour assurer la lecture à ce jour…)
– support de l’insertion en ‘live’ (capture des événements MIDI en provenance d’un clavier maître par exemple) avec uniformisation (caler la position et la durée de la note au plus proche de la grille)
– support des scripts LUA (greffons)
– …Si des musiciens ayant du matériel MIDI veulent tester et me faire des suggestions d’amélioration, c’est avec plaisir que je fournirai une archive.
Attachments:
Hello Tcheko !
Merci pour tes précisions concernant la RAD 🙂
(en y réfléchissant après coup, j’avais aussi du mal à croire que ça passe sans dégâts l’Open Firmware, j’ai ma réponse ^^)
Et merci pour le teasing de ta dernière création, sacré projet ! 🙂
Tiens-nous au courant 😉
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/me est épaté par ceux qui se lancent dans ce genre de projets, de surcroît sur MorphOS 😎Yop,
Article expliquant toutes les commandes Shell de MorphOS :
http://obligement.free.fr/articles/morphos_commandes_shell.php
😎
Merci Daff pour cette traduction en français 🙂
Hop,
Je viens de tester SQLite, système de gestion de bases de données relationnelles embarquées :
Téléchargement : https://www.morphos-storage.net/?find=sqlite
Sa spécificité par rapport aux autres SGBDR c’est qu’il n’est pas orienté « client-serveur », les bases de données sont donc exploitées en local (idéal pour les logiciels clients devant embarquer la base de données, donc sans partage en réseau avec d’autres utilisateurs).
Gros plus : la version Amiga & MorphOS est la dernière disponible (donc la même que sur Windows / Linux / MacOS X) !
Exemple d’utilisation en ligne de commandes avec l’outil client de SQLite :
Après avoir téléchargé l’archive, la désarchiver et copier son dossier à l’endroit souhaité sur disque.
Personnellement, j’ai renommé son dossier en « SQLite ».
Ouvrir un Terminal Shell, puis lancer l’outil client de SQLite tout en créant une nouvelle base de données, en tapant sur une seule ligne (avec un espace après « sqlite3 » et attention à vos propres chemins) :
Work:Applications/SQLite/build-ppc-morphos/bin/sqlite3 Work:Developpement/SQLite/BDD/Bibliotheque
(sachant que chez moi l’outil client est dans « Work:Applications/SQLite/build-ppc-morphos/bin/sqlite3 » et que la base de données créée s’appelle « Bibliotheque » dans « Work:Developpement/SQLite/BDD/ »)
Puis dans l’outil client, taper les commandes suivantes (après l’invite de commande « sqlite> ») :
Vérifier les bases de données utilisées (le point en préfixe est obligatoire) :
.databases
Créer une nouvelle table (« Livres ») :
create table Livres(IdLivre integer primary key not null, Titre varchar(100) not null, Parution year(4) not null);
(précision SQLite : avec ce genre de « primary key » sur une seule colonne, celle-ci sera automatiquement incrémentée au fur et à mesure des insertions dans la table)
Vérifier les tables créées (dans la base de données courante « Bibliotheque ») :
.tables
Insérer des lignes dans la table « Livres » :
insert into Livres (Titre, Parution) values (‘Le Tour du Monde en 80 Jours’, 1872);
insert into Livres (Titre, Parution) values (‘De la Terre à la Lune’, 1865);
insert into Livres (Titre, Parution) values (‘Autour de la Lune’, 1870);Interroger toute la table « Livres » :
select * from Livres;
Résultat :
1|Le Tour du Monde en 80 Jours|1872
2|De la Terre à la Lune|1865
3|Autour de la Lune|1870Avec tri selon la colonne « Parution » :
select * from Livres order by Parution;
Résultat :
2|De la Terre à la Lune|1865
3|Autour de la Lune|1870
1|Le Tour du Monde en 80 Jours|1872Etc.
Quitter l’outil client :
.quit
Pour retourner dans SQLite et dans la base de données « Bibliotheque », retaper (chez moi) :
Work:Applications/SQLite/build-ppc-morphos/bin/sqlite3 Work:Developpement/SQLite/BDD/Bibliotheque
🙂
Etant spécialiste en bases de données et en langage SQL, je vais donc profiter de la disponibilité de SQLite sur MorphOS pour approfondir ce SGBDR que je n’avais jamais utilisé… 😎
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