@jegougou & @pbareges
Vous n’avez pas bien saisi mon argumentation et j’ai la même coiffure que Einstein. Merci du compliment.
Où allez vous trouvez les intérêts que vous devrez rembourser en plus du capital ? Apparemment, cette question, vous ne vous l’êtes jamais vraiment posée comme celle de la création de l’argent…
Dans l’argent qui est déjà en circulation (M0/M1)… Ou alors par le biais d’un autre crédit pour rembourser les intérêts. Mais ce nouvel emprunt va générer de nouveaux intérêts encore plus conséquent. D’où la situation actuelle de dette monstrueuse que l’on connait.
Concernant le risque, qu’on arrête de se foutre du monde : le banquier n’est jamais perdant. Dans tous les cas, il peut saisir ce qu’il y a à saisir comme capital restant (immobilier, biens etc). Et pour la couverture du risque, le banquier peut demander une garantie sur un bien existant. Bref. Les solutions existent déjà et sans passer par l’intérêt…
D’ailleurs, cela risque de vous choquer, mais les fonctionnaires ont la possibilité d’emprunter à taux zéro… Et oui… Donc, l’emprunt à taux zéro, c’est possible et même souhaitable.
Si vous ne saisissez pas mon propos, c’est que vous être bien formaté selon les dogmes économiques actuels du profit pour le profit qui n’est qu’une mascarade pour que les nantis conservent tranquillement le petit magot de tranquillité acquis.
Pour exemple :
Partons d’un monde (le fameux bocal) avec 1000 unités d’argent symbolisé par des cailloux bien ronds comme des billes de terre par exemple. (on pourrait partir de l’époque où l’argent papier n’existait pas par exemple et où seules les pièces en or et en argent circulaient).
Un banquier arrive et propose de prêter 100 unités scripturales convertibles en bille de terre à la condition de rembourser le capital plus un intérêt. Et oui, il faut bien que lui aussi mange… L’intérêt est négocié à 10 unités.
Le banquier marque dans son livre +100 d’un côté (le nouvel argent à dépenser (sous forme d’une lettre de créance par exemple…) et -100 de l’autre (la dette à rembourser) dans son cahier des emprunts.
Au total, il y a donc 1100 unités d’argent disponible sur le marché à un instant donné. Si l’on considère également la dette de -100, il y a toujours que 1000 unités en circulation…
Le banquier va récupérer selon le contrat de prêt 100 unités (qui serviront intégralement à rembourser le capital) + 10 unités d’intérêt.
Chaque fois que l’on rembourse de l’argent, la dette diminue mais également l’argent disponible : 1100 puis 1090, 1080 etc… car le banquier n’a pas créé d’argent : il a juste fait une écriture : +100 prêté, -100 à rembourser de façon à ce que cela fasse toujours zéro.
Les 100 unités dépensées devront obligatoirement revenir sous forme de bille de terre pour rembourser le capital emprunté. Il n’y a donc **pas** création d’argent : juste un mouvement !
Remboursons les intérêts maintenant…
Il y avait 1100 unités en circulation mais une fois remboursé le capital, il ne reste plus que 1000 unités en circulation. Les 100 unités sont revenues dans les mains du banquier qui à chaque fois que j’amenais de l’argent réduisait ma dette en contrepartie.
Pour rembourser les 10 unités d’intérêt réclamé par le banquier, deux solutions :
– prendre 10 unités dans le pot restant (les fameux 1000 de départ)
– ou contracter un nouveau crédit pour rembourser les intérêts (ce que fait allègrement le gouvernement depuis des décennies : emprunter à nouveau pour payer les intérêts…)
Si je prend dans le pot : il reste 990 unités en circulation pour faire du commerce…
Vous ne voyez pas la baise se profiler ? Chaque fois que le banquier créé de l’argent (temporairement!) , il en reste toujours un peu moins dans le pot… car l’intérêt siphonne la richesse existante…
Je réemprunte 100 unités, il y a donc 1090 unités en circulation sur le marché. Une fois les intérêts remboursés, il ne reste plus que 980 unités disponibles.
Etc…
Ainsi, les économistes soient disant expert disent tous en coeur : endettez vous, c’est bon pour l’économie… Mon c*l. C’est surtout bon pour le banquier… Si tout le monde emprunte de l’argent en même temps, je gonfle **temporairement** l’argent disponible en circulation ce qui permet de rembourser les emprunts précédant autant en capital qu’en intérêt.
La boucle infernale se met en place. A chaque nouvel emprunt, j’ajoute de la dette aux dettes précédentes. Car si je devais rembourser les intérêts dus par tous les emprunts à ce jour, tout l’or du monde n’y suffirait pas. Autant dire que les banques possèdent le monde… par le biais de l’usure!
Jolie mécanique qui ne peut fonctionner que si l’on s’endette toujours plus… pour rembourser les intérêts des emprunts précédent. C’est pourquoi NS nous dit, un ménage bien mené est un ménage endetté.
Une nouvelle fois mon c*l. Un ménage bien mené est un ménage qui se passe du banquier.
Le jour ou la quantité d’argent emprunté diminue (ce qui est le cas actuellement il semblerait), l’argent en circulation diminue car le banquier exige toujours le remboursement des emprunts déjà existant. Il exige le remboursement du capital mais également de l’intérêt… et assèche ainsi le volume d’argent circulant (voir plus haut l’histoire du bocal).
A terme, celui qui est gagnant à TOUS les coups, c’est le banquier qui ne fait que siphonner toujours plus d’argent par le biais de l’intérêt tout en continuant à fourguer de nouveau crédit pour gonfler l’argent en circulation afin de permettre à tout le monde de rembourser la dette précédemment acquise.
Mot clé dans youtube/dailymotion : l’argent dette.
Si vous n’arrivez pas à comprendre cela… alors continuons gaiement sur ce chemin… Et laissons les banquiers sordides posséder indument toute la planète.
Traitez moi d’idiot si cela vous chante… mais notre économie est sapée par le secret (encore?) bien gardé de l’usure menée par les banquiers.
Vous ne serez certainement pas convaincu de prime abord par ce court exposé. Il m’a fallu des années de lecture pour comprendre l’énormité de la situation et que le formatage capitaliste est particulièrement bien réalisé pour nous faire avaler la docte pensée que le banquier est indispensable au fonctionnement de la société.
Dans la forme actuelle, c’est un nuisible au même titre que les cafards dans les placards de la cuisine.
Attention : je dénigre que la profession et non pas les individus qui la pratiquent sans être conscient de ce mécanisme d’absorption par l’usure… car ce mécanisme est tellement bien accepté que personne n’ose le remettre en cause… tellement c’est tellement indispensable au bien être de notre économie.
C’est mon dernier message dans ce fil de discussion. J’ai rien d’autre à ajouter sur le sujet.
Les plus malins comprendront la baise mondialisée mise en place par les banquiers (pas les petits employés en bas de l’échelle hein… je parle des vieux banquiers du début du siècle par exemple qui ont bien compris comment niquer tout le monde en douceur et sans douleur).
Les autres continueront à croire que le banquiers, ce sont les messies de l’économie moderne.
NB : Je ne suis pas le premier à dénigrer de la sorte le fonctionnement actuel des emprunts. Il y a des dizaines d’économistes confirmés qui expliquent cela bien mieux que moi… Mais bon. Faut croire que les gens aiment l’analité de la situation.
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