"It just works"
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C’est fout comme ça part en sucette: Mac c’est mieux, Linux est aussi simple, etc… Alors que ce n’est pas le sujet 😉
– Est-ce que l’Amiga d’aujourd’hui vous paraît aussi simple qu’à l’époque ?
– A partir de quel moment l’Amiga est devenu si complexe qu’on puisse lire « j’ai peur de toucher l’Os Amiga » ?
– Qu’est-ce qu’il manque pour qu’il devienne simple ?
Etc…
Je ne connais pas l’amiga d’aujourd’hui, mais l’amiga d’antant ne m’a jamais paru simple.
Il était certes puissant avec un système unix allégé qui me convenait, mais je ne pense pas qu’on pouvait dire qu’il était simple.
Je parle de l’exploitation système d’un amiga des années 80 (CLI + Workbench), et non pas de l’utilisation de celui-ci comme une simple console de jeux (pratique il est vrai plus que répandue à l’époque).
J’ai eu des amis qui l’ont utilisé comme console de jeux, ils n’ont rien appris à l’informatique. Le seul intérêt pour eux par rapport à une console était de ne pas payer les jeux. Aucun d’entre eux n’a continué dans l’informatique d’ailleurs.
Il serait plus intéressant de le comparer à un OS comparable (si c’est pour une comparaison d’OS), comme le RiscOS par exemple (multitache coopératif également, et conception vieillote).
Le problème est que l’Amiga (et l’Atari) étaient simples … car on ne pouvait rien faire avec, ou alors des jeux.
Je parlerais pour l’Atari, car je ne connais vraiment l’Amiga mais j’imagine que c’était pareil.
Si vous vouliez faire du traitement de texte, il fallait pouvoir imprimer, et donc faire attention à l’imprimante compatible, il fallait faire appel à NVDI, logiciel commercial excellent mais cher, juste pour gérer un max d’imprimantes.
Les logiciels étaient sympathiques, mais très peu atteignaient un niveau « professionnel ». Sur Atari, outre la musique (avec Cubase), On a eu Calamus et Papyrus. Pas grand chose d’autre. On acceptait les galères, les patchs, les bidouilles, les astuces pour contourner les manques parce qu’on ne voulait pas admettre qu’on n’était pas au niveau.
Bref, à part quelques utilisations TRES SPECIFIQUES, il n’y jamais eu de raisons rationnelles à utiliser ces machines alternatives en dehors des jeux.
@oldcham74: tu oublies Deluxe Paint et les Trackers. Le code (AMOS, GFA,…). On pouvait faire tout ça aussi très simplement.
Ensuite, en dehors, et pour tout ce qui était pro comme le traitement de texte, etc.. on est d’accord que ce n’a jamais été simple/exploitable (le principal problème étant les pilotes).
Mais on pouvait faire bien plus (et toujours simplement) qu’avec une console strictement limitée aux jeux.
Le code n’a jamais été simple, par contre ça a formé une bonne quantité de codeurs qui ont pu être très efficaces.
Pour programmer GEM, sur Atari, il fallait réinventer la roue à chaque fois, juste chiant. D’où la multitude de librairies GEM, mais qui ne convenaient qu’à son auteur où presque, d’où les guéguerres, les embrouilles, les incompatibilités …
L’Atari, c’est comme le service militaire. On galère, on bouffe de la merde, on se fait peur … Mais si on s’en sort on est content de soi et on n’en retient que les bons souvenirs.
Bah il y a aussi ceux qui voulaient connaître le CPU, les particularités de l’OS, le chipset, … It just works, mais il a été à l’origine de ma carrière dans l’informatique 🙂
J’ai maintenant un Mac (boulot) et un hackintosh (pour Pro Tools en studio), parce que j’ai passé l’âge de compiler du kernel (SLS et son install en 40 disquettes … sur un 486 avec carte hercules… j’ai quasi fait toutes les grandes distros Linux depuis). J’ai une install windows pour jouer à GTA V. Et un Amiga pour le fun et la simplicité 🙂
Aucune machine ne permet (pour moi) de faire ce que l’Amiga a accompli. Mac offre l’unité visuelle et la simplicité, mais c’est très « Pro », pas beaucoup de chouettes jeux. Windows est moche (avis perso), instable, mais avec tous les bons jeux (et un nid à virus, comme l’Amiga). Linux est bien pour les serveurs, mais pour l’utilisateur lambda, c’est pas jojo (Ardour sur Linux … il faut vraiment le vouloir).
L’os Amiga est simple (mais limité, il accuse son âge), et très laid en version de base. J’attends donc ma Vampire pour voir si c’est plus 21e siècle 🙂
A500 Rev6, A501, Wicher 500i, Indivision ECS, Gotek
Entre Nivelles et La Louvière ...@leo : desole d’avoir trop derivé 🙂
C’etait pas toujours evident de trouver des softs serieux sur amiga a l’epoque ou j’avais l’a600.
J’avais les d7 de dream, celles du wb, et pas mal de jeux. Effectivement, on lancait et ca marchait.
Dommage que j’avais ni le disque dur, ni des softs pour coder en basic ou pascal. Ca me manquait un basic en ROM comme sur l’amstrad 6128.
Donc oui l’amiga, on branchait, on mettait la D7, et ca fonctionnait :p
Amiga + CPC + PC = La meme passion !
Beaucoup de lol et peu d’arguments précis.
C’est parti en sucette.Edit : Je n’avais pas vu les derniers messages.
Pour moi l’Amiga est devenu une usine à gaz quand on a commencé à mettre des cartes non officielles. Le top je pense c’est avec les PPC et les deux systèmes concurrents pour les faire tourner et les différentes librairies graphiques.
La force (et faiblesse) des consoles et Mac c’est le côté monolithique du matos.Pour moi les choses qui n’allaient pas avec l’Amiga pour le rendre aussi simple que « it just works » :
– l’architecture de la partition système : faut savoir qui fait quoi et quoi va où (bref vous m’avez compris :))
– généralement pas de script d’install : ça peut parfois simplifier les choses mais parfois non
– des dépendances pas assez fournies avec le logiciel lui-même (libs, datatypes etc…), faut rajouter à la main.
– pas possible de killer une application qui pose problème et fige le système
A part ça, ya pas plus simple.
Et je rejoins la 1ère citation, MacOS c’est le pied et c’est pour moi ce à quoi l’Amiga aurait du ressembler aujourd’hui (l’OS assez fermé en moins). Perso j’utilise un Hackintosh, au moins je peux changer ma RAM, mon DD, bref tout et faire évoluer la machine au besoin.
Windows, je ne l’utilise que pour les gros jeux 3D et l’émulation N64, pour tout le reste c’est MacOS.
Et pour les retrogamers qui ne connaîtraient pas, voir ici un multi emus extra sous MacOS : http://openemu.org
"But who needs a Megadrive when you have got a smart Amiga!" - 1993, Alien Breed 2 -
Question script d’install, à partir de l’OS 2.x il y a un mécanisme standard sur amiga.
Dans les années 1995-2000 ca marchait super bien. J’ai installé des nouvelles icones sur mon A530 grace à ca. Mais 15 ans plus tard j’ai voulu refaire pareil sur un A1230, et là l’horreur: le script d’install avec un jeux d’icone trouvé sur aminet plantait en cours de route. Il a fallu lire le script, comprendre ce qu’il voulait fait et et mimer son comportement à la main sous CLI pour obtenir +/- ce qu’il faut. Je ne sais plus quelle était la nature du problème (peut-être le fait que libs: c: l: devs: chez moi sont sur plusieurs disk-durs.. SCSI de petite taille rulez), mais l’impression que j’en ai eu c’est que le type a testé qu’une seule config (la sienne?) et a hativement généralisé sans tenir compte des particularités de l’os amiga (les assign multiples avec defered binding par exemple).
On dirait que les developpeurs toujours actifs finalisent moins leur produit maintenant qu’à l’époque et forcent les utilisateurs à mettre les mains dans le cambouis (ce que j’appelle le syndrome « linux » ou plutôt « nulix »).
Samuel.
Amiga A500 + GVP530 (8Mo/fpu/mmu/scsi) - en panne 🙁
A500 (+ 1Mo PPS), A1200 (Blizzard-IV/fpu/64Mo)
A500 Vampire V2+ ^8^ 🙂
(mais aussi TO8, TO8D, TO9. Groupe PULS.)Je trouve que l’idée des DMG et des dossiers avec tout à l’intérieur règle pas mal de problèmes sur Mac.
L’installation se résume à copier l’app une fois le DMG monté. Mieux, un peu comme sur Amiga, quand on décompressait quelque chose en RAM pour le tester, on peut lancer la plupart des apps directement à partir du DMG monté, sans les « installer ». Si ça nous plait, on copie l’app version « applications ». Sinon, ben on démonte le DMG et on supprime.
Pas de problèmes de dépendances manquantes, versions incompatibles (020, 030, 040, 060, ppc, etc…). Autre chose de bien vue: les « fat binaries » qui contiennent le binaire x86, x64, ppc, etc… et utilise le bon en fonction de la machine.
La gestion des partitions est aussi un jeu d’enfant: on peut copier n’importe quel DMG vers une partition, booter dessus (s’il est bootable), etc…
c’est marrant comment c’est parti en sucette ce thread 🙂
alors :
@Thor1230 : « va expliquer à quelqu’un qui fait pas d’informatique comment installer une appli »
Je l’ai fais à ma fille de 10 ans, elle arrête plus 🙂
Elle sait même fait des apt-cache search, etc…
🙂
Pour le reste :
J’ai la chance d’avoir tous les ordis que je veux, et du coup j’utilise pas mal d’OS différents.
Chaque OS a sa spécificité. Sérieux, j’utiliserais jamais Windows pour faire de la bureautique. D’abord, personne ne le fait, du coup, quand on renvoit un fichier « excell » modifié, on sait jamais comment ça va arriver chez l’utilisateur, surtout s’il est sous mac avec Office Mac lol.
Par contre, j’utiliserais jamais Linux pour jouer ! Franchement, vous avez essayé ?
Le seul truc qui me semblait fonctionner plus vite sous linux, c’était l’émulation winuae avec wine. Etonnant ? Pas tant que ça finalement 🙂
Non, linux, c’est terrible pour coder, faire du serveur (divers) faire de l’admin réseau et du rebond ssh.
Et mac, ha mac… franchement, j’adore pour faire de la zique et naviguer sur le net. J’ai pas trouvé mieux. Malheureusement, ces cons ont un clavier merdique pas compatible avec les PC, donc quand on prend la main à distance sur un serveur win ou lin, on est obligé d’avoir un clavie externe… ah il est beau le mac book pro avec son clavier usb 🙂
Une autre chose : j’ai lu « les mac sont solides »… Franchement, c’était le cas avant. Et avant, ils étaient réparables en plus. Aujourd’hui, tu peux plus rien faire. Tu veux te connecter en ethernet ? t’a besoin d’un dongle. Tu veux te connecter sur un écran VGA ? t’a besoin d’un dongle. Tu veux ajouter de la ram ? tu peux pas, c’est soudé à la carte mère.
ET ça, BEURK.
Pour en revenir à l’amiga : le plug and play matériel, c’était le top. Mais de là à dire que c’était simple… je sais pas. Je me souviens de certaines prises de tête avec des DEVS, des mountlists, etc…
Ce qui est bête, c’est que l’AREXX n’ai pas plus été développé dans le monde de l’informatique, parce que ça, c’était super.
Ma maigre contrib à la conversation !
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A1200/ACA1232 128Meg/easynet eth/Indivision AGA MKII/HxC/Lyrah 2 — IcAROS 2.1 native on Dell755/RTL8169/SB Audigy 2/nVidia Quadro 380 --
A4000/060 emulated in X500Plus case + ubuntu server + fs-uae (autolaunch in 20s!)
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many tutos, photos and music there : http://thewetmachine.netUne autre chose : j’ai lu « les mac sont solides »… Franchement, c’était le cas avant. Et avant, ils étaient réparables en plus. Aujourd’hui, tu peux plus rien faire. Tu veux te connecter en ethernet ? t’a besoin d’un dongle. Tu veux te connecter sur un écran VGA ? t’a besoin d’un dongle. Tu veux ajouter de la ram ? tu peux pas, c’est soudé à la carte mère.
Rien à voir avec la « solidité » ou non des Mac, même si je suis d’accord que c’est galère. C’est bien simple, les derniers n’ont que de l’USB Type-C (et parfois un seul (!)).
On est loin des premiers MacBook qui avaient du VGA, de l’Ethernet, du DVI, de l’USB, du Firewire, etc…
Je crois qu’une fois de plus il y a autant de vérités que d’utilisateurs/humains.
J’ai toujours trouvé l’amiga simple une fois que tu as compris sa façon d’opérer (c/libs/devs etc…). Pour faire du pro ? j’ai fait des milliers d’images en 3d, de l’animation 2d, de la programmation, de la musique, etc… et j’en fais toujours ! Et même en 2017 aujourd’hui à 18h50 si on me demandait de ne choisir qu’un ordi pour toujours ce serait mon Amiga. (Et si je suis le seul à le penser ce serait moi le survivor et votre ego vous en empêche ^^).
Oui les DMG c’est top !!
"But who needs a Megadrive when you have got a smart Amiga!" - 1993, Alien Breed 2 -
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