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Informatique trinaire.
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J’ai beau être un aficionado du numérique, j’apprécie également les bons côtés des technologies plus anciennes, pour divers motifs qui vont de l’esthétique à la certitude acquise entre autres, mais pas seulement, dans un domaine radicalement différent (architecture navale) , que ces dernières sont une source d’inspiration et ne devraient pas être trop vite mises au placard si on veut réellement faire avancer les choses.
Et voila-t’il pas qu’en surfant entre tubes Nixie, « lampes », duplicateurs à alcool (aaaaah la bonne odeur du stencil frais! ), afficheurs fluorescents et autres, je tombe sur…
Alors vu les avantages prêtés à ce genre de système, je me demande pourquoi cette logique est tombée en désuétude. Le coup du soviétique à la pensée un peu trop rigide je peux encore comprendre, mais une fois l’architecture connue dans le monde libre je me demande pourquoi personne ne l’a reprise, même en tenant compte de la logique industrielle de standardisation. Et tout spécialement aujourd’hui avec les exigences en termes de consommation électrique…
Quelqu’un peut-il éclairer ma lanterne?
Salut!
1- Les Russes ont un mode d’intelligence qui leur permet souvent d’explorer des voies originales…
2- Pour ce qui est de la logique ternaire, elle est loin d’être en désuetude, dans le sens où elle est au contraire à la pointe de la recherche informatique, via les recherches en cours sur l’ordinateur quantique, qui comme son nom l’indique, travaille sur trois états: 0, 1, ?, ? étant 0 ou/et 1…
Mais c’est vrais qu’elle aurait peut-être put être développée avec d’autres techniques… Beaucoup d’inventions sont dans ce cas: quand il y en a une autre dans le même domaine, préexistante, même moins efficace, mais qui « tourne », les « meilleures » passent à l’as… Tiens, cela me fait penser à un cas que l’on connaît tous içi!
Amigalement!
Bahh ya surtout qu’il faut discerner la valeur d’un nombre et sa représentation:
On peut représenter un nombre en utilisant une base, et la base peut être n’importe quel nombre entier positif. Pas mal de lois mathématiques sont vrais pour n’importe quelle base « n ».
Le fait qu’on soit en binaire en informatique est lié d’abord à des questions matérielle pratique.
ahhh les lampes… (ampli guitare)
Mais n’oubliez jamais, malgré les apparences l’Amiga vaincra !
Ça existe en temps que condition dans java:
« ? : » : l’opérateur ternaire.
Les conditions ternaires sont assez complexes et relativement peu utilisées. Je vous les présente ici à titre indicatif. La particularité de ces conditions réside dans le fait que trois opérandes (c’est-à-dire des variables ou des constantes) sont mis en jeu, mais aussi que ces conditions sont employées pour affecter des données à une variable. Voici à quoi ressemble la structure de ce type de condition :
int x=10, y=20;int max = (x<y) ? y : x ; //maintenant max vaut 20Décortiquons ce qu’il se passe :
Nous cherchons à affecter une valeur à notre variable max, mais de l’autre côté de l’opérateur d’affectation se trouve une condition ternaire…
Ce qui se trouve entre les parenthèses est évalué :
x est-il plus petit que y ? Donc, deux cas de figure se profilent à l’horizon :
>si la condition renvoie true (vrai), qu’elle est vérifiée, la valeur qui se trouve après le ? sera affectée;
>sinon, la valeur se trouvant après le symbole : sera affectée.
L’affectation est effective : vous pouvez utiliser votre variable max.
Tu retrouve le principe de la logique ternaire dans le SQL. NULL est l’équivalent de « inconnu » dans la table de vérité.
Je t’assure que parfois ça parait totalement illogique ce truc. Si tu pense avoir compris comment ça marche, crois-moi, tu n’as pas compris.
Le problème de l’informatique trinaire repose dans la représentation des nombres. Un nombre se représente de façon unique en binaire (0,1) et l’arithmétique a besoin d’une propagation de retenue pour tous les calculs, ce qui est lent et couteux en circuits. A l’inverse en trinaire (-1,0,1) les nombre n’ont plus de représentation unique et l’arithmétique (addition, soustraction) peut se faire sans avoir à propager de retenues. C’est moins couteux en circuits, plus rapide, moins couteux en énergie, mais on ne peut pas facilement décider si deux nombres sont identiques ou lequel est le plus grand.
Ce qu’on gagne en simplicité pour les calcul se perds dans les tests (égalités, comparaison). Or un processeur passe finalement plus de temps à faire des tests qu’à faire des calculs, du coup cette solution n’est pas rentable pour un ordinateur généraliste. C’est probablement celà qui fait qu’ils ne se sont pas répandus.
De même, un système en base-5 avait été exploré par les anglais au début de l’informatique. Il est particulièrement adapté pour avoir des résultats en base 10, mais n’a pas non plus percé. Seul le binaire est resté.
Samuel.
Amiga A500 + GVP530 (8Mo/fpu/mmu/scsi) - en panne 🙁
A500 (+ 1Mo PPS), A1200 (Blizzard-IV/fpu/64Mo)
A500 Vampire V2+ ^8^ 🙂
(mais aussi TO8, TO8D, TO9. Groupe PULS.)Quantum Computers Explained – Limits of Human Technology
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