..:: A1200 :: Evolution ultime ::.. (MAJ: 30/04/08)
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J’ai décidé de créer ce sujet pour développer mon projet en entier plutôt que de perdurer dans 50 sous sujets éparpillés partout.
Le but est ici de montrer et expliquer étape après étape tout ce que l’on peut et doit faire pour faire évoluer un A1200 au top. La seule règle a respecter est que ce projet doit rester dans le boîtier d’origine et que donc tout doit être adapté et fait en fonction de cette grosse limitation. Tout devra toujours être propre sans nappes, câbles et co qui sortent du boitier et il est bien évidemment hors de question de surélever le 1200 de 10cms pour s’en sortir. L’objectif dans ces conditions est donc d’optimiser absolument tout ce qui peut l’être au maximum, le tout devant en parallèle rester très fiable.
Je mettrai à jour le premier post de ce thread au fur et a mesure pour que le lecteur n’ait pas 50 pages à lire pour comprendre quelque chose.
En espérant que ceci pourra être utile a tous ceux qui seront en quête d’évolution, adaptation, overclockage et autres optimisations en tout genre.
Je ferai en sorte de garnir régulièrement ce thread de multiples photos pour que tout soit bien clair pour tous.
Je suis ouvert à tout avis ou critique (tant qu’elle ne ressemble pas a un : « c’est n’importe quoi avec l’argent que tu mets là dedans tu aurais pu t’acheter un Pegasos super équipé… »). Je serai friand également de toute expérience passée des uns et des autres sur une partie ou une autre de l’optimisation d’un 1200. Bref… Je vous écoute !
/!Attention/! Veuillez bien prendre note que tout ceci n’est que le récit de mon expérience personnelle et que si vous décidez de vous en inspirer de quelques manières que ce soit vous le ferez à vos propres risques. Ni moi ni AmigaImpact ne pourrait être tenu pour responsable de quelque dommages causés sur votre matériel suite a une quelconque modification.
-[Prémices]
Pour pousser un 1200 au maximum de ces limites nous allons avoir plusieurs principaux soucis.
En premier lieu la machine est ancienne et encore très prisée. Les problèmes qui en découlent donc sont que les pièces et périphériques dédiés bien qu’encore relativement abondants sur le marché de l’occasion, se vendent à prix d’or. Il arrive parfois que l’on fasse une bonne affaire d’occasion mais bien souvent tout coûtera très/trop cher. Donc si votre objectif est de ne pas trop dépenser d’argent passez votre chemin !
Ensuite la fiabilité pourra être douteuse… L’électronique vieillie parfois mal surtout si elle a été mal entretenue, mal utilisée ou mal stockée. Il vous faudra parfois investir plusieurs fois dans le même matériel pour trouver quelque chose en état très correct… Car pour repousser la limite toujours plus loin, tout doit être parfaitement opérationnel. La moindre défaillance d’un coté peut se révéler être une catastrophe et détruire tout ou partie de votre investissement.
Enfin dernier soucis majeur et pas des moindres… La place disponible dans le boîtier du 1200 est ridiculement limitée. Donc quoi que vous fassiez vous devez penser a la façon de l’implanter, d’un point de vue place d’une part en pensant à ce qui arrive ensuite, et d’un point de vue thermique d’autre part… Car plus la place est limitée, plus on en rajoute et plus ça s’échauffe et peut rapidement conduire au drame.
Ceci étant dit nous pouvons passer au choses sérieuses…
-[Le 1200]
Pas jauni, pas découpé et jamais bidouillé ce 1200 de Commodore est une base de travail idéale
Voici le point de départ. Il vous faut déjà un bel A1200. Pas jauni si possible d’une part, pas découpé pour sortir une nappe ide par exemple et surtout pleinement fonctionnel. L’absence de pile de sauvegarde pour l’horloge qui s’avérait être à l’origine un handicap est au final une très bonne chose car cela nous évitera les tragiques piles qui ont coulées comme, par exemple, sur les 4000D de génération Commodore.
Idéalement préférez un 1200 de marque Commodore pour son lecteur de disquette pleinement compatible avec la logithèque Amiga. Malgré tout un 1200 de marque Amiga Technologies aura pour lui des composants plus récents et donc théoriquement plus fiables dans le temps.
-[Alimentation]
Une fois un bon A1200 entre les mains la prochaine étape est l’alimentation. Celle d’origine est dérisoirement sous dimensionnée. Elle est parfaitement opérationnelle si vous vous contentez d’une extension mémoire et d’un disque dur ide 2.5″ (ce pour quoi elle a été prévue en somme), tiendra parfois le choc avec une carte accélératrice en plus, mais ne suivra plus du tout dès que l’on passera aux choses sérieuses.
Un 1200, une petite carte cpu/ram & un disque dur 2.5″ … Voilà pour quoi est prévu l’alimentation d’origine
Selon vos objectifs finaux deux solutions se proposent à vous:
Une alimentation d’Amiga 500 : Elle est plus grosse en apparence que celle du 1200 (du moins que la majorité) et est de couleur gris/jaune. Il ne faut pas la confondre avec les alimentations de même volume mais estampillées A500/A600 qui ne délivrent pas plus de jus que l’alimentation de votre A1200. Une alimentation d’A500 première génération donc, forte de grosso modo 10W de plus qu’une alimentation de 1200, peut vous permettre d’implanter une grosse carte accélératrice (68040, ppc, …) avec une belle quantité de ram, un disque dur 2.5″ voir même 3.5″, le tout sans faiblir. Mais si vous cherchez à aller plus loin (carte graphique, lecteur cd, …) elle deviendra à son tour trop juste pour alimenter tout ce jolie monde.
Une alimentation de PC : De type AT de préférence car très facile à câbler (mais une ATX peut néanmoins être utilisée en bidouillant un peu (Nous y reviendrons un peu plus tard)). Idéalement de plus de 200W (300W parait idéal). Méfiez vous des alimentations premier prix qui vous annoncent des 400W voir même 500W car bien souvent dans la réalité elles ne sortent même pas un tiers de la puissance annoncée (et encore je suis généreux).
Dans notre cas nous allons utiliser une alim de type AT de 250W, ce qui est grosso modo 10 fois plus puissante qu’une alimentation d’origine.
L’alimentation PC type AT que nous allons utiliser et modifier pour notre 1200
Nous allons donc commencer par dévisser les 4 vis situées sur le capot du dessus pour ouvrir la bête.
Les entrailles de notre alimentation
Puis dévisser les 4 vis qui tiennent la carte ainsi que les 4 vis du ventilateur et déconnecter le ventilo et les prises.
Mon dieu que tout ceci est sale…
À ce stade nous voici avec un kit bien poussiéreux que nous allons devoir nettoyer si nous ne voulons pas être embêté plus tard. Un coup de soufflette et de pinceau, le tout à sec et le tour est joué. Si vous n’avez pas de compresseur sous la main (si si, ça arrive en appartement…) soufflez d’abord à la bouche pour enlever le plus gros puis terminez avec un aérosol d’air sec comme on en trouve pour l’informatique ou l’électronique.
Une alimentation qui brille
Nous allons maintenant repérer les fils qui nous intéressent et ceux qui ne nous serviront a rien. Ce n’est pas très compliqué, nous n’allons utiliser que les fils du connecteur P8 à l’exception du fil orange.
À gauche les fils dont nous avons besoin et a droite tout ceux qui nous encombrent
Donc en clair nous n’allons garder que 5 fils (un rouge, un jaune, un bleu et deux noirs) sur le Connecteur P8. Le fil orange du connecteur P8 ne sert à rien, tout le connecteur P9 nous est inutile et tout les fils d’alimentation de disque dur et lecteur disquette sont inutiles aussi. Nous allons donc faire de la place à l’intérieur en dessoudant tout ces fils de la carte de l’alim pour ne conserver que nos 5 fils stratégiques.
C’est tout de suite moins encombré
Bien sûr nous aurions pu nous contenter de couper tous les fils inutiles a ras de la carte, mais notre but étant ici de faire un montage exemplairement propre cela ne serait pas très professionnel. Ne jetez surtout pas tous les fils que nous avons dessoudés. Ils nous seront très utiles pour la suite.
Les fils que nous avons supprimés en vrac
Maintenant il va nous falloir de quoi relier tout ce beau monde à notre 1200 et ce proprement toujours. Dans mon cas j’ai la chance d’avoir un câble complet d’une ancienne alimentation Amiga ayant rendu l’âme ce qui me simplifie grandement la tâche.
Un câble d’alimentation récupéré sur une vieille alim Amiga
Bien évidemment un vrai passionné aura toujours un pincement au coeur a l’idée de devoir dépieuter son alimentation Amiga, dans ce cas pas de panique la solution existe; Jean Jacques Boulet (SERELE) vend dans sa boutique en ligne des connecteurs type Amiga pour la modique somme de 4€ l’unité
Nous allons donc commencer par dénuder et étamer (mettre de l’étaim) proprement nos 5 fils coté Amiga et coté alimentation PC AT (en ayant pris soin de raccourcir proprement les fils coté alimentation au préalable)
Il n’y a plus qu’à tout relier
Avant ceci nous allons utiliser une Dremel pour percer la caisse de notre alimentation. Le but étant de placer l’interrupteur à l’intérieur de l’alim’ avec le bouton qui dépasserait par le trou prévu a l’origine pour sortir tout les câbles. On utilise donc notre inter d’origine pour avoir notre gabarit de perçage.
Une Dremel… Outil indispensable pour un vrai Amigaïste…
Au passage nous allons percer le rivet qui tenait la barre latérale de fixation de l’alimentation pour nous en débarrasser vu que cette dernière n’ira plus dans une tour.
Pour faire office de bouton nous récupérons un bouton sur une vieille façade de PC. A l’aide de la Dremel (encore…), nous allons l’évider en son centre pour qu’il rentre sur l’inter d’origine de notre alim’. Et raccourcir d’autant qu’il le faudra la tige de l’inter d’origine de manière a ce qu’elle ne dépasse pas excessivement.
À ce stade des opérations nous pourrions tout remonter tel quel… Mais honnêtement un A1200 de course mérite-t-il une vulgaire boite en taule issue des entrailles d’un vieux PC en guise d’alimentation ? Vous conviendrez que l’on a déjà vu plus esthétique. Passons donc tout ce joli monde en peinture.
Première couche pour la caisse de l’alim et le bouton d’alim’
Sans oublier notre câble d’alimentation
Petit rappel : on peint a une bonne distance de l’objet que l’on souhaite peindre, par croisillons et sans insister pour ne pas faire de coulure. Un endroit est mal peint ? Il attendra la deuxième couche mais n’insistez JAMAIS.
Après la deuxième couche
Entre chaque couche, on ponce à l’aide de papier de verre très fin (600/800) histoire de « déglasser » la peinture pour que la nouvelle couche adhère bien… Sinon au bout de quelques mois vous allez vous retrouver avec une peinture qui s’écaille. Fin du fin on passe une couche de vernis.
Une fois notre peinture terminée nous allons revenir à notre partie électrique. Pour commencer nous allons raccourcir notre câble d’alimentation car il va devoir désormais séjourner en entier dans l’alimentation.
On étame nos fils
Pour protéger nos fils ressoudés on utilise de la gaine thermorétractable qui a la faculté de se rétracter lorsqu’on la chauffe. Ainsi nous avons une installation propre et surtout fiable sans risque de court-circuit.
Aucun risque de court-circuit avec de la bonne gaine
On attaque ensuite les fils d’alimentation à proprement parler. Tout a l’heure nous avons laissé ces fils dépasser… Nous pourrions dès lors nous contenter de les relier au fils du câble Amiga mais dans un soucis d’esthétique et pour éviter d’avoir 50 bouts de fils ressoudés les uns aux autres nous allons dessouder nos fils de la carte de l’alim’ et ressouder les fils du câble Amiga directement sur la carte de l’alimentation… À l’exception d’un fil noir qui va nous servir pour la tresse contenue dans le câble de l’Amiga. Pour ce dernier nous utiliserons à nouveau de la gaine thermorétractable de manière à bien isoler la tresse de masse du reste de nos fils.
Voilà un branchement soigné
Voici la correspondance des fils si vous partez d’un câble d’origine Amiga:
– Rouge côté alim’ PC sur Rouge côté câble Amiga
– Jaune côté alim’ PC sur Marron côté câble Amiga
– Bleu côté alim’ PC sur Blanc côté câble Amiga
– Noir côté alim’ PC sur Noir côté câble Amiga
– Noir côté alim’ PC sur tresse de masse côté câble Amiga
Ci-dessous vous trouverez un schéma pour ceux qui partiraient d’un connecteur neuf comme celui disponible chez Serele.
Correspondance des fils Amiga/PC AT
Il ne nous reste plus qu’à tout remonter désormais. Pour le bouton de l’alim’, nous allons le coller sur la tige du poussoir grâce à de la pâte bicomposant qui en séchant devient dure comme de la pierre. Le câble d’alimentation de l’Amiga sera passé par le trou initialement prévu pour le câble du bouton d’alimentation et en utilisera d’ailleurs son passe câble.
Pas chouette la peinture du câble tout compte fait …
Pour refermer cette alimentation, nous allons abandonner ce beau couvercle en taule d’origine pour un couvercle dit « tuning PC » récupéré sur un vieux PC AT d’un ami qui partait à la benne (le PC pas l’ami…).
À vous de choisir votre préférence
Et voilà notre alimentation est prête à être mise en service. Je vous laisse juger du avant/après sur les deux photos ci-dessous.
Avant : Une boite en taule fouillis
Après : Une alim’ digne de notre 1200 Overboosté
Notre alimentation étant désormais fonctionnelle, nous allons passer à la suite des opérations. Pour une configuration lourdement équipée la carte mère du 1200 semble avoir des faiblesse au niveau des tensions. Le montage d’une BVision par exemple impose de réalimenter le 1200 par le connecteur d’alim’ du lecteur de disquette via un câble en Y, en plus de l’alimentation par l’arrière du 1200 car d’une extrémité à l’autre de la carte mère la tension ne semble pas optimum.
Bien évidemment dans notre cas cela est quelque peu problématique pour plusieurs raisons : Déjà nous n’avons plus de câble floppy sur notre alim’ AT; Ensuite il serait difficile même si nous en avions conservé un de passer ce câble proprement sans rien découper avec un boitier fermé. Enfin ce câble qui traverserait le 1200 serait un encombrement supplémentaire dont nous nous passerions bien tant nous avons besoin de place… Sans parler du fait que plus nous aurons de câbles qui traversent dans tous les sens plus le refroidissement de l’ensemble sera compromis.
Donc nous allons procéder différemment en récupérant les tensions à l’arrière de la carte mère du 1200 et en les strappant vers le connecteur d’alim’ floppy sous la carte mère. De cette manière tous les inconvénients cités ci-dessus ne nous poseront plus aucun soucis.
Nous allons commencer par ouvrir le 1200 puis déconnecter les leds, enlever le clavier et le disque dur. Attention à la connectique du clavier, elle est relativement fragile. Ne tirez pas dessus comme des bourrins; une fois le clips blanc légèrement soulevé à l’aide d’un petit tournevis plat, la nappe du clavier sort toute seule.
Plus que le floppy à démonter…
Nous allons ensuite démonter le lecteur de disquette. Repérez bien le sens de la nappe pour pouvoir la remettre comme il faut lors du remontage. Ensuite nous allons ouvrir le blindage du 1200 pour enlever la partie supérieure. Toujours à l’aide d’un petit tournevis plat, soulevez les petites pattes métalliques qui le bloque et enlevez la vis qui sert à pincer les deux parties du blindage entre elles en bas du clavier. À ce stade, le dessus du blindage va venir tout seul.
Il faut faire doucement car tout est très fragile ici.
Nous allons ensuite devoir dévisser tous les connecteurs de l’arrière du blindage du 1200.
Idéalement utilisez une pince à bec plat… Mais la mienne ayant décidé de jouer à cache-cache…
Une fois ceci fait, nous pouvons enfin extraire notre carte-mère du blindage.
Une belle carte-mère qui n’a pas encore subie les attaques du soudeur fou…
Nous allons donc pouvoir attaquer les straps. Pour ce faire nous allons utiliser le câble du connecteur P8 ou P9 que nous avons supprimé. N’utilisez pas les câbles d’alimentation floppy/ddur car ils sont de section (diamètre) plus petit et seraient du même coup moins efficace… Et tant qu’à souder des straps sous la carte-mère autant que l’on en obtienne le maximum pour la suite.
Ici nous allons utiliser P9; P8 ayant été trop raccourci précédemment…
Nous allons donc couper nos fils à une longueur optimum, puis les dénuder et enfin les étamer. Pour les maintenir en place lors de l’opération de soudure, n’hésitez pas à user d’ingéniosité si vous ne disposez pas du matériel adéquate…
Pas très pro mais efficace. Attention néanmoins aux composants !
Voici ci-dessous le schéma de câblage. Tout est représenté carte-mère retournée avec port souris en haut à gauche.
Un bon schéma vaut parfois mieux que de longues explications…
Comme toujours, faites attention à ce que vous faites. La carte-mère est relativement fragile. Donc pas de fer à souder surpuissant et de grosse pane de 6 mm de large. Faites bien attention de ne pas souder plusieurs broches ensemble et de ne pas endommager les pistes de la carte-mère avec la chaleur.
Carte mère du 1200 vue de dos une fois les straps en place
Une fois nos straps terminés nous allons utiliser un testeur pour vérifier la résistance entre toutes les broches pour bien s’assurer qu’aucun court-circuit n’est présent. Si tout est ok nous pouvons passer au remontage.
! Attention ! Assurez vous que le feuillet plastique de protection qui se glisse entre le blindage et le dos de la carte-mère est bien en place si vous ne voulez pas transformer votre 1200 en barbecue d’intérieur.
Le blindage inférieur et le feuillet plastique de protection.
Procédez en ordre inverse du démontage pour tout remettre en place.
Pour info, j’ai mesuré les tensions suivantes sur le port floppy avant et après la mise en place des straps :
Tension Sans straps/Avec Straps
+12V 11.89/11.90
+5V 4.92/ 4.94
Ces tensions ont été mesurées à vide (sans même le lecteur de disquette en place) et il va de soi qu’une fois un nombre conséquent d’extensions rajoutées la différence sera nettement plus importante. Le but était juste de démontrer que dès le départ sans rien de connecté les tensions étaient perfectibles côté floppy.
Notre partie alimentation étant désormais terminée et fiable, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses
-[CPU, RAM]
Le coeur de la machine. La carte la plus à même de répondre à nos espoirs de performance s’avère de toute évidence être la BlizzardPPC de feu Phase V ou DCE. Pourquoi ? Car elle dispose d’un connecteur d’extension pour la BVision (carte graphique) qui nous intéressera beaucoup par la suite et surtout d’un contrôleur ram rapide qui surpasse toutes ses petites concurrentes.
Mais attention ! Pas la peine de vous enflammer et de courir dépenser une fortune pour vous offrir la plus grosse carte BlizzardPPC avec 68060, SCSI et tout le toutim… Car cela sera un handicap pour la suite.
Le must pour 1200 : Une BlizzardPPC avec 060 et SCSI… Mais cette carte n’est pas le choix idéal pour nous
Commençons par le SCSI. Le contrôleur de notre carte BlizzardPPC est synchronisé sur l’oscillateur à quartz du 68k (68040/68060). Ce contrôleur fonctionne à 25Mhz d’origine et utilise donc un diviseur de 2 pour un oscillateur à 50Mhz (68060/50Mhz ou 68040/25Mhz). Le chip SCSI supporte un léger overclocking qui dans la majeure partie des cas semble être 32Mhz. Au delà son fonctionnement n’est plus garanti et des résultat très aléatoire pourraient être obtenus… Et bien évidemment nous ne sommes pas là pour nous contenter d’un 68k avec un oscillateur à 64Mhz (2×32) donc le SCSI nous briderait dans notre aventure. De plus l’emplacement libéré par l’absence du chip SCSI nous sera des plus utiles par la suite.
Ensuite le problème du 68k; Préférez une carte à base de 68040 qui vous sera cédé à un prix bien souvent plus sympathique que celle équipée d’un 68060. Pourquoi ? Pour une raison très simple. Le 68060 qui équipe les BlizzardPPC a un mask 01F43G. Il s’agit des toutes premières générations de 68060 gravées a 0.60 microns. Cette remarque à priori anodine pose deux gros soucis.
Le premier est que cette génération de 68060 supporte mal l’overclocking. Dans la majorité des cas, le 68060 refusera de dépasser 64Mhz fiable voire parfois 66Mhz mais bien souvent à 66Mhz le système devient instable. Si vous avez choisi une carte BlizzardPPC équipée du SCSI ceci pourrait ne pas être un problème pour vous si l’on considère que le SCSI ne supporte pas non plus de dépasser les 32Mhz (donc 68k avec une horloge à quartz à 64Mhz). Dans la pratique, on peut donc dire que la limite de ces cartes BPPC est de 64Mhz pour une 68060.
Deuxième soucis, la finesse de gravure. À 0.60 microns, overclocker jusqu’à 64Mhz dégage tout de suite beaucoup de chaleur et il faudra refroidir en conséquence. Il faudrait donc soit surélever le 1200 soit passer en tour type PC… Bref nous voilà loin de nos objectifs pour une carte à peine optimisée.
Donc dans notre cas, l’idéal est bel et bien une BlizzardPPC à base de 68040 et sans SCSI. Enfin, idéal d’un point de vue financier du moins. Car cette carte, nous allons devoir la passer en 68060 quoi qu’il arrive au final.
Nous allons donc commencer par dessouder délicatement les deux oscillos et le 68040 puis mettre un support en lieu et place du 68040.
Le support 68k est en place. Ne prêtez pas attention au support de l’oscillo du 68k… Il n’avait pas pour but de rester en place…
Ensuite avant de mettre en place nos support pour les oscillos, nous allons nous attarder sur la configuration de la carte. Nous allons abaisser le voltage de 5V,à 3.3V pour le 68k et déplacer la résistance de sélection du CPU de la position 68040 à la position 68060. Une bonne illustration étant comme de coutume plus parlante que du blabla je vous laisse voir l’image ci-dessous.
Je ne suis pas l’auteur de cette illustration mais elle est tellement bien faite que j’ai choisi de la mettre ici
Au passage nous allons (si ce n’est déjà le cas) paramétrer notre multiplicateur de fréquence du PPC de manière à le réduire à x3. Nous reviendrons sur ceci par la suite quand nous attaquerons la partie PPC de la carte.
Une fois tout ceci fait, nous allons pouvoir souder nos deux supports pour les oscillateurs à quartz..
Tout est en place… ou presque
Là, le choix du 68060 à mettre sur cette carte est capital. Idéalement il vous faudrait un MC68060RC50 de 6ème (et dernière) génération avec un mask 71E41J. Ce dernier est l’ultime évolution du 68060. Il a comme particularité d’être gravé à 0.32 microns (contre 0.60 microns pour la première génération des BlizzardPPC). Dans la pratique il chauffe deux fois moins que son ancêtre de première génération et surtout tient très très bien l’overclocking.
Une très bonne source pour trouver un 68060 reste eBay quoi qu’en pensent certains (notamment aux USA ou en Chine). Vous y trouverez des 68060 pour quelques dizaines d’euros. Au pire des cas, si vous ne trouvez pas ce modèle bien précis vous pourriez vous rabattre sur des modèles plus anciens certifié à 60 ou 66Mhz mais il auraient une finesse de gravure moindre et nous poseraient rapidement un problème de température et nous limiteraient en fréquence maxi d’overclockage.
À noter qu’il existe des modèles de 68060 dépourvus de FPU et/ou de MMU. On les reconnait assez facilement. Un 68060 complet est estampillé 68060, un 68060 sans FPU est estampillé 68lc060 et un 68060 sans MMU ni FPU est estampillé 68ec060. Contrairement à ce qu’en disent certains un 68060 sans MMU ni FPU fonctionne parfaitement sur Amiga.
J’ai pour ma part testé un 68EC060RC75 en mask 75G59Y (donc dernière génération acheté 5€ sur eBay) sur la BlizzardPPC et le 1200 démarre au quart de tour et le 68060 ne chauffe pas. Par contre bien évidemment toutes les applications pouvant nécessiter un FPU ou une MMU vous poseront soucis (modélisation 3D, démos, émulations, etc.). Bref, à chacun de voir ses objectifs.
Dans notre cas donc, nous avons choisi un 68060 avec un mask 71E41J certifié à 50Mhz. Bien que chauffant relativement peu à sa fréquence d’origine, ce dernier va bien évidemment monter en température quand nous allons lui demander de tourner à de plus hautes fréquences. Nous allons donc commencer par résoudre ce problème.
En premier lieu nous allons le tartiner de pâte thermique. Puis nous allons lui apposer un radiateur. Notre soucis principal étant de ne pas surélever le 1200, le modèle choisi ici est un radiateur récupéré sur une carte graphique PC. Il a pour particularité d’être ultra plat puisqu’il ne fait pas plus de 2 mm de hauteur.
Cooling inside…
Pour le fixer, apposez simplement 4 points de « Super Glue » aux extrémités du radiateur. Pas la peine d’en mettre un filet tout le tour, ce radiateur est très léger et tiendra très bien ainsi.
Idéalement, trouvez un radiateur qui couvre un maximum de surface
Orientez les ailettes du radiateur de manière à ce qu’elles soient parallèles au lecteur de disquette. Il ne reste plus qu’à poser ce 68060 sur son support.
Une carte prête à faire des exploits
Il ne vous reste plus ensuite qu’à remettre vos oscillateurs en place pour le 68060 et le PPC. Il faudra bien évidemment reflasher le bios de la carte avec une version adaptée au 68060 que nous avons mis en place.
Pour les pros du chalumeau, j’ai contacté Serele pour avoir quelques idées de tarifs :
– Mise en place d’un support en lieu et place du 68k et des deux oscillo (donc 3 supports) : 60 €
– Conversion d’une BPPC 68040 en 060 au niveau des tensions et de la configuration des résistances : 170 € incluants le support 060 et reflash
– Mise en place d’un multiplicateur de 3 pour le PPC si supérieur d’origine. Modif’ du coefficient : 10 €
À vous de voir désormais si le tarif vaut le coup pour vous ou si vous préférez risquer la mise à mort de votre carte si vous vous loupez :-p
Pour en revenir à nos moutons, tout ceci terminé, nous allons encore optimiser un petit peu le refroidissement de notre 68060 car même avec un petit radiateur il chauffera dans les hautes sphères Mégahertziques. Il nous faut donc envisager la mise en place d’un ventilateur sur le 68060. Mais de toute évidence, même en investissant dans le plus fin ventilateur existant au monde nous ne pourrons jamais le rajouter sur le 68060 + radiateur sans surélever le 1200. Nous allons donc trouver une parade…
Beaucoup de place inutile d’origine dans un 1200…
Nous allons donc mettre en place un ventilateur à soufflerie latérale sur le côté du 68060 dans le 1200. Le modèle que nous utiliserons ici a été récuperé sur un portable IBM Thinkpad.
Le futur ventilateur du 68060
Nous allons ressortir notre Dremel préférée (indispensable je vous dis…) et découper la carcasse du 1200 proprement avec un disque pour pouvoir y placer notre ventilateur. Pour la finition, utilisez une petite meuleuse pour Dremel de manière à ce que tout que tout soit lisse et propre.
L’emplacement est terminé
Ensuite, essayez une dernière fois de mettre votre ventilo en place pour vous assurer que vous avez tout raboté pile poil à la bonne dimension et que votre ventilo touche bien la carcasse sur toute sa surface (très important !).
On pourrait penser que les ingénieurs de Commodore y avait pensé avant nous…
Une fois ceci fait nous allons devoir récupérer tous nos anciens fils d’alimentation que nous n’avons pas jeté lorsque nous avons adapté notre alim’ AT pour créer notre câble d’alim’ périphériques internes. Mesurez bien toutes les longueurs qui vous seront nécessaire de manière à ne pas faire vos fils trop court ni trop long pour ne pas encombrer inutilement le boîtier.
Il n’y a plus qu’à tout souder.
Il vous faudra une sorte de câble en X. Une broche partant du port d’alimentation floppy de la carte mère, allant vers le floppy d’une part mais aussi vers notre ventilateur et… un dernier câble partira à l’autre extrémité du 1200. Mais nous y reviendrons le moment venu…
Une fois tout bien repéré, il ne vous reste plus qu’à couper le fil inutile sur le ventilateur (information de vitesse de rotation pour carte mère PC) et à tout souder proprement avec du thermorétractable comme d’habitude.
Protégez toujours vos fils des court-circuits avec du thermorétractable !
Attention : Le ventilateur est un ventilateur de PC portable donc il doit être alimenté en 5V. En 12V il risque de vite fumer…
Notre faisceau interne est terminé
Il ne vous reste plus qu’à tout installer. Collez le ventilateur à l’aide de « Super Glue » avec la sortie bien évidemment orientée vers le 68060 (d’où l’importance du sens des ailettes du radiateur). Soyez généreux avec la colle et mettez en bien sur les 3 cotés du ventilo de manière à ne pas perdre de flux d’air avec une fuite latérale. Tout doit être propulsé vers le 68060.
Ça va cailler sec par ici… :-p
Une fois tout ceci fait nous allons enfin pouvoir nous consacrer à la vitesse de notre 68060. Comme la majorité des cartes PPC, celle-ci est montée avec de la ram EDO certifiée à 60ns. Le maximum que l’on réussira à atteindre ici est donc 80Mhz pour le 68060 mais uniquement en allant dans le menu de la BlizzardPPC et en activant les waitstats du 68k (pas la peine pour le PPC pour le moment, nous n’y avons pas encore touché). Dès lors que l’on désactive les waitstats 68k, le 1200 ne démarre plus. Il reboot en boucle avec un écran jaune à l’occasion.
Mais malgré les waitstats activés, les performances vont déjà prendre une sacrée envolée avec près de 120 Mips au compteur soit grosso-modo 6 fois et demi les performances d’un 4000/040.
Le soucis semblant donc se poser au niveau de la RAM, je me suis mis en quête de Simm plus rapide certifiée a 50ns. Malheureusement ces barettes Simm sont rare à trouver et ne dépassent que rarement 32 Mo. Mais j’ai fini par mettre la main sur une barette neuve de 64 Mo certifiée 50ns chez un revendeur aux US. (Merci l’euro, ça fait de belles économies).
De la ram flambant neuve et bien rapide
La première chose qui est choquante est l’épaisseur des chips sur la barrette. Ils sont ultra fin et la barrette ne fait même pas un tiers de l’épaisseur d’une barrette 60ns. Très bien niveau encombrement
Une fois cette barrette mise en place, on peut enfin désactiver les waitstats 68k et démarrer à 80Mhz. Maintenant la question est jusqu’où allons nous bien pouvoir aller…
To be continued… :-p
-[Affichage]
-[Son]
-[Stockage de masse]
-[Clavier/Souris]
Nous allons ici nous attaquer à l’horrible touché du clavier Amiga. Pourquoi les touches sont elles aussi molles et finissent par faire grink grink avec le temps ? Pour une raison bien simple… Les économies comme toujours chez commodore. Contrairement à certains claviers plus haut de gamme qui sont équipés de pastilles caoutchouc, notre bon vieux 1200 est équipé de bon vieux ressorts pour faire remonter les touches.
Donc pour commencer, il va nous falloir trouver des pastilles en caoutchouc qui s’adaptent parfaitement à l’emplacement des ressorts. Bien souvent les claviers PC sont équipés de plaques complètes mais ne disposent pas de pastilles indépendantes pour chaque touche. Pour ma part, j’ai trouvé mon bonheur sur un clavier « Apple Pro ADB »
Le clavier « Apple Pro » Adb est une bonne source pour nous
La première opération va donc consister à arracher les touches une à une pour pouvoir récupérer toutes les pastilles qui sont dessous. Attention ces touches ont parfois bien du mal à venir… Ne tirez pas comme une brute d’un seul côté d’une touche sous peine de la casser.
Nos fameuses pastilles en provenances du clavier Apple
Ensuite nous allons devoir arracher les touches du clavier du 1200. Certaines seront inexplicablement beaucoup plus dures à extraire que d’autres. j’ai pour ma part cassé le support de la touche « I » en extrayant cette dernière qui ne voulait pas venir. Heureusement j’ai de la pièce sous la main, j’ai donc récupéré le nécessaire de remplacement sur un autre clavier 1200 mort. Tout ceci pour vous dire de faire attention. Les grandes touches horizontales (Espace, Zéro du pavé numérique, Shift, Tab) se déclipsent par le bas (côté espace si l’on considère que le haut est côté touches de fonctions). Les grandes touches verticales (Return, Enter) se déclipsent quant à elles par la gauche. Toutes ces touches ont une tige métallique qui les maintient d’aplomb et il faudra veiller à bien la remettre en place par la suite.
Faites attention de ne pas déclipser vos touches du mauvais côté sous peine de casser quelque chose
Et voilà il n’y a plus qu’à mettre en place nos pastilles caoutchouc et à reclipser toutes nos touches une à une.
À gauche la touche DEL après la modification et à droite la touche HELP avec son vieux ressort
Vous rencontrerez peut être un soucis au niveau de la touche capslock a cause de la taille de la pastille qui pourrait légèrement cacher le voyant vert. À vous de voir si vous préférez entailler la pastille caoutchouc en amenuisant son efficacité ou laisser un ressort en place.
Un clavier qui n’a l’air de rien et pourtant…
Et voilà, opération terminée. Visuellement votre clavier n’a pas changé… Mais tactilement c’est tout autre chose. Essayez un peu de bosser dessus de manière intensive et de retoucher un clavier de 1200 d’origine après… vous allez vite sentir la différence.
-[Ethernet/Wifi]
Modération de Tcheko : suppression de toutes les images. -> les retailler avant publication. Merci !
CBM A1200:
Blizzard1260/96Mhz,128Mo(40ns),Indivision, HD80Go,WifiPcmcia. ... Merci hivernaal et l'A.R.T (Amiga Rescue Team) pour ma CD32 !!après la lecture, j’ai l’impression de revevivre l’année 2001, là ou j’ai laissé tombé.
https://www.youtube.com/@sayasupa
j ai entendu dire il y a longtemps qu un microproccesseur de la famille 68000 tournait a 300mhz pour les industrielles qui avait besoin d utiliser toujours le motorola
si il y a une demande vraiment, une boite peut cree une carte blizzard avec les nouvelles gravure d aujourd hui du meme niveau que les intels c e n est qu une volonté financier et non technique à un prix derisoire, je pense que c est possible et là, plus besoin d overcloquer quoi que ce soit……………
Il y a eu une grande discussion entre les dif de vitesse entre les proc utilisés par l’amiga (motorola) et les intels. en fait, la rumeur disair que les types qui vendaient du intel à 300 mhz vendaient en fait du 150. Mais bon, àa faisait partie de la libre baston au milieu des années 90.. Je me souviens d’un article d’amiga dream qui disait qu’on allait nous aussi X2 les 68060 et que ça reviendrait à un 120 MHZ si le calcul se faisait de la même façon que ceux qui ont calculé pour la vitesse des premiers intels….
tout celà est bien joli, mais les 68 K ne se font plus et maintenant, imaginez un amiga tournat sur un core2 duo ! (sans parler d’émulation….) un amiga OS tournant sous un core2duo que nous pourrions nous offrir !!! Ce serait dément vu la légèreté de notre système 😮 Déjà, avec warpemu qui vient de sortir pour Os4, je joue à earth 2140 à une vitesse de dingolo complet / (G3 à 800 Mhz)………
Merci a ceux qui ont réagis a ce thread ou en mp.
J’ai fais quelques photos mais j’ai encore plein de choses a photographier.
Mon amie étant hospitalisée j’ai un petit peu moin de temps que prévu pour avancer la dessus mais promis je vais completer tout ca très vite.
Je mettrais dans un premier temps la partie alimentation a jour car il y a encore pas mal de choses a voir de ce coté là. Je reprendrais ensuite l’évolution là ou elle en était avec la carte cpu mais pour le moment j’attend de réceptionner quelques pièces pour pouvoir avancer.
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Blizzard1260/96Mhz,128Mo(40ns),Indivision, HD80Go,WifiPcmcia. ... Merci hivernaal et l'A.R.T (Amiga Rescue Team) pour ma CD32 !!Ca ferait surtout à mon avis un excellent article, qui aurait parfaitement à terme sa place en page d’accueil et pas uniquement dans les forums. Il faudrait probablement revoir un peu la forme par-ci par-là, quelques photos seraient effectivement indispensables, mais la matière est bel et bien présente, et de fort belle manière.
Prompt rétablissement pour ton amie, j’espère que ce n’est rien de sérieux.
ca se dessoude/ressoude facilement un 68k ?
Merci ca n’est pas très grave mais j’essaye de passer du temps avec elle
adrenochrome: Assez oui avec du matériel qui tient la route. Un fer a souder qui ne chauffe pas trop fort et avec une pane assez fine, une pompe a dessouder ou mieu, de la tresse a déssouder. Mais je déconseille d’attaquer ca si on ne l’a jamais fait surtout sur une carte aussi fragile qu’une blizzardppc. Il vaut mieux confier l’opération a un professionnel. Je contacterais serele d’ailleur au passage pour ajouter un ordre de prix de l’intervention pour ceux que celà interesse.
J’ai recu une partie de mon matériel pour la suite sur le cpu/mémoire … J’attend encore un petit paquet des us … On va esperer que ca ne soit pas trop longuet.
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Contrairement a ce que l’on pourait croire le cout ne fait pas si peur que ca. Mais j’y reviendrais en détail point par point pas de panique ce n’est pour le moment qu’une ébauche tout sera repris et completé
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