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Pourquoi les filles ne vont plus en partie? (niveau party fr
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Parce qu’elles sont toutes avec moi
Amiga 500+, 68010, 2MB chipram, 4MB fastram, IDE68k, HxC Floppy Emulator, Subway USB, Indivision ECS, Rom 3.9
PowerMac 3.5 MorphOS, G4 1.0GHz DP, 1 Go ram, Radeon 9600 128Mo mac, 22" 1680x1050
PowerMac 7.3 MorphOS, G5 2.3GHz DP, 2 Go ram, Radeon 9800 128Mo pc reflashee, 22" 1680x1050parce que les sceners sont sales et ne se lavent pas pendant les parties.
A mon grand désarois, voilà la vrai raison:
Extraits:…
L’apprentissage informatique suppose une capacité à mobiliser un réseau personnalisé de “ mentors ”, avec lesquels le lien repose sur une proximité amicale :
l’efficacité d’une aide, dans un parcours autodidacte, tient en effet à l’existence d’une proximité culturelle et affective. Or,
les “ mentors ” sont quasi exclusivement masculins (alors qu’à l’inverse, les “ régulateurs ” de la pratique sont quasi exclusivement des femmes,…
» Stephanie Brail (1996) montre la fréquence des pratiques de “ harcèlement ” sur les forums électroniques, et établit que les femmes doivent souvent payer au prix de brimades symboliques le droit d’y être admises…. »
Et ceci que je trouve particuliérement pertinent et explicatif:
La conjugaison de ces trois constats, ainsi que la convergence de raisons multiples pour les expliquer, ont fait la généralité de la problématique de la “ réticence ”, empruntée à Sherry Turkle (1998), pour concevoir le rapport de genre à l’informatique. L’auteur a étudié la peur des techniques chez les femmes et pénétré à l’intérieur du phénomène : elle a considéré leur crainte de ce qu’elle appelle “ la machine intime ”. Sa recherche montre que même les étudiantes hautement compétentes et réussissant bien dans leurs études manifestent un certain scepticisme face au style dominant de la pratique de l’informatique. Elles ne veulent pas être identifiées à ce qu’elles perçoivent comme la culture informatique dominante, celle des mordus de l’ordinateur avec leur amour pour la machine elle-même. Ce que l’on étiquette comme crainte féminine des techniques, selon Turkle, c’est une résistance à la culture de ces fanatiques de l’ordinateur qui mettent l’accent sur la programmation structurée, comme seule approche correcte de l’ordinateur. Les femmes critiquent avec compétence cet usage de l’ordinateur, c’est pourquoi Turkle emploie plutôt “ réticence ” vis-à-vis de l’ordinateur que “ phobie “ de l’ordinateur : “ je pense que le débat du futur ne sera pas la phobie de l’ordinateur, cette peur, cette panique qui pousse à rester à l’écart mais plutôt la réticence vis-à-vis de l’ordinateur, c’est-à-dire le désir de rester à l’écart parce que l’ordinateur devient un symbole personnel et culturel de ce qu’une femme n’est pas ”
La découverte, c’est donc de constater qu’une des raisons principales du manque de fille, c’est qu’elles se rendent compte à quel point on est a la masse. C’est trés vrai chez les amigaistes: l’ordinateur est une « chose intime ».
Je vous encourage aussi a lire ce long texte pour les passage ou le sociologue a étudié la scene des demomakers pour son étude…. C’est extrémement BASS.
Moi j’ai mon idée sur le sujet.
Pourquoi elle n’y vont plus… Bah parce que il n’y a plus de grosse Demo-party en France.
Si on remonte 5 ans en arrière faire 300 sceneurs pour une party c’était habituelle. Maintenant (exemple, l’Alchimie 5) on arrive poussivement à 160 personnes. Les filles qui prodent font partie du lot des gens en voie de disparition.
Houlà, intéressant en effet.
Une partie de la réticence féminine serait dû à l’approche généralisée de la programmation structuré. Hmm.
C’est vrai qu’en général, on prête plutôt aux femmes des compétences intuitives et de communication interpersonnelles.
S’il existait des interfaces homme-machine (oups, femme-machine plutôt) et/ou des environnement de création (dev, graph, zik…) reposants sur des concepts d’intuitivité, de feeling (Feelin ?), les femmes seraient-elles pour autant plus attirées par la chose informatique ?
En même temps, la geek attitude n’est que l’incarnation informatique d’une tendance fort masculine à chipoter des bidules.
Bricoler des bagnoles, bricoler des trains électriques…
Hypothèse : à l’âge vers lequel le jeune garçon construit ce que les psychologues appelent « la sphère des interdits », il apprend notamment qu’il est socialement mal vu de tripoter ses attributs masculins. Les hobbies manuels qu’il développe plus tard sont-ils des exutoires à la frustration causé par cet interdit ?
Or, les femmes, de fait, ne souffrent pas de cette frustration.
…
Bah on s’en fout. Ca manque de nanas c’est sûr. Tant pis pour elles
Excellente Etude sociologique de N.Auray sur la sociabilité en informatique et la différenciation sexuelle en PDF
tu joues avec le feu Krabob, il faut encadrer les personnes quand tu les mets en face de leurs propres névroses, on fait pas ça comme ça n’importe comment !
/me adore les sociologues, ces « scientfiques » qui analysent des évidences.
Je ne connais pas la scène ici en France (mais je voudrais aller à l’Alchimie cette année!), mais :
+ A l’étranger on constate une présence féminine plus importante (jusqu’à 1/3 des participants). Néanmoins, j’ai toujours rencontré plus de graphistes, musiciennes, etc. que programmatrices.
+ L’Amiga (classic, A1, pegasos) est, malheureusement, une machine très marginale, qui demande beaucoup au niveau bricolage et argent, pour un retour en performance assez faible.
+Les femmes, en général, n’aiment pas bricoler des « choses techniques », surtout quand il y a des solutions simples et prêtes.
+ Nous continuons à « aimer » nos amigas car nous avons des liens nostalgiques avec ces machines, et, dans la plupart des cas, nous voulons aussi affirmer notre individualité en « sortant de la norme » (windaube). Les femmes que je connais ne sont pas très sensibles à ces arguments…
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