Editeur fantome sur Amiga (Digiroots)
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Bonjour,
Nicolas Gaume, ancien patron de la boîte Kalisto et Atreid Concept parle, dans son livre « Citizen Game » de ses déboires avec un important développeur / éditeur de jeu à Argenteuil: Digiroots vers 1991.
Le jeu les Brainies est le sujet de la discorde. Atreid Concept propose le jeu à Digiroots qui vend ensuite une licence à un éditeur japonnais, sans payer quoi que ce soit aux créateurs.
Par la suite, une procédure judiciaire sera lancée pour faire valoir leurs droits et un accord sera trouvé avec Loriciel pour reprendre la distribution sauf sur SNES ou Digiroots conservera l’exclusivité. Après une recherche sur le net, je ne trouve aucune trace de boîte appelée Digiroots à Argenteuil ou ailleurs… Par contre, le jeu les Brainies (1991) apparait bien comme distribué par Titus Interactive alors que N. Gaume ne parle pas du tout de cet éditeur dans son bouquin. Serait il possible que Digiroots n’ait jamais existé et que le nom ait été inventé pour parler en fait de Titus ? (bizarre comme démarche quand on écrit un livre)
En tout cas, quelque soit cet éditeur mystérieux, N. Gaume parle d’une société aux méthodes peu scrupuleuses « des cow boys » de l’édition qui n’hésitent pas à ne pas payer ce qu’ils doivent et piquent les idées des autres.
Si vous avez des infos, bonne journée
Pierre
Admin The Brainies (international) = Tiny Skweeks (en Europe) = The Tinies (sur mac & nom chez Kalisto)
http://hol.abime.net/5190/review
Digiroots est un pseudo apparemment (tout comme « Cristobal Marin »).
Cf commentaires sur http://lightman.typepad.com/sebastienpissavy/2006/11/citizen_game.html
Merci pour l’info.
C’est simple, dans le livre, il est écrit que Digiroots conserve la distribution du jeu The Brainies sur SNES suite à l’accord négocié avec Atreid Concept. Or, ce jeu a été distribué par… Titus Interactive sur SNES.
Quant à Cristobal Marin , il s’agit très probablement d’un des dirigeants de Titus (sans pouvoir dire lequel puisqu’ils étaient 3).
Je trouve dommage de modifier tous les noms sans le signaler clairement, au moins pour les noms de sociétés. Du coup, ca donne une vision faussée de certaines choses (Titus n’était pas un petit éditeur, loin de là)
Je viens de demander des infos à Philippe Seban de Loriciel, s’il se rappelle de cette histoire.
Edit : Il m’a répondu mais en me disant n’avoir que des bribes, rien de plus… Voir avec Nicolas Gaume.
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L’hopital qui se moque de la charité…
mais le bougre savait communiquer, et il a pu faire une belle carrière.
http://gamopat.com/2015/01/un-winner-chez-microsoft-france.html
Je recommande la lecture du bouquin car on y parle pas mal de l’Amiga même si la machine de prédilection de Kalisto / Atreid Concept était le Macintosh, du moins au début.
Par contre, le fait d’avoir changé des noms de boîtes et de protagonistes sans le signaler pose quand même un gros problème au niveau de l’équité du livre. Titus n’existe plus depuis longtemps et le risque judiciaire était donc nul lors de la rédaction du texte (liquidation en 2004, bouquin écrit en 2006)… Alors, pourquoi ?
Pour la défense de Gaume, il faut quand même rappeler que la plupart des éditeurs de jeux des années 80 / 90 n’existent plus aujourd’hui, à part Ubisoft. (Loriciel, Infograme, Cryo, Titus, Cobrasoft, et j’en oublie) Par contre, sa condamnation à 200 000 euros d’amende par le tribunal pour mensonge aux actionnaires casse un peu le mythe du personnage.
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