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un petit cours de belche
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>ET VOICI LE CHAUVINISME…BELGE. REGARDE UN PEU ça une fois ! OUFTÎ !
>
>Pour tous les Belges qui se reconnaîtront et les Français qui savent en rire!
>Les Luxembourgeois n’auront pas de mal à voir de quoi on parle non plus …
>
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>
>Petit guide pour les voisins français ou luxembourgeois…
>
>Les 4 choses à savoir sur le « Belge ».
>
>1. Les indispensables septante et nonante.
>70 = septante
>90 = nonante
>
>C’est simple, clair et net… et grammaticalement plus correct que les ersatz du type quatre-vingt-dix ou soixante quatorze…
>
>Ceci ne souffre aucune discussion. D’ailleurs, pour faire un parallélisme avec d’autres langues, en anglais, 70 se dit seventy et
pas sixty-ten.
>Même le néerlandais, qui se rapproche plus du klingon (cfr StarTrek),fonctionne de la même façon: 90 = negentig.
>
>2. L’accent
>
>L’accent, ou plutôt les accents… car en Belgique, il y a autant d’accents que de villages.
>Vous n’êtes pas obligé de prendre l’accent pour converser avec un Belge.
>Ce n’est pas un mongolien et vous pouvez être sûr qu’il comprendra votre français de Marseille, Strasbourg ou Laval.
>
> Quelques dialectes:
>
>* le liééééééchois (Liège)
>* le namuuuurois (Namur), proche de l’accent suisse du Valais
>* le tournaisieeeennn (Tournai), proche du Picard
>* Remarque: le brusselaire
>
>* L’accent bruxellois est le plus connu et le plus (mal) imité.
>Alllleï,
>dis, fieu! !
> Pour parfaitement l’imiter, il faut se mettre dans la peau du personnage, càd avoir une grande gueule et faire son malin avec sa Rolex / son autoradio /
>De plus, le vrai Bruxellois utilise 50% de mots français et 50% de mots « flamands » ou flamandisés juste pour faire bien.
> Ex: Awel, fieu waar heb je de velo gelesseerd? Ah, ja, in de camionnette.
>Traduction: Eh bien, mec, ou as-tu laissé le vélo ? Ah, oui, dans la camionnette.
>
>3. Avoir une bonne prononciation
>
>Un bon conseil: bossez un sérieux coup la-dessus. La seule façon d’apprendre, c’est d’écouter!
>Quelques exemples:
>
>- Bruxelles, se prononce Brusselle (et pas Brukselle)
>- Anvers, se prononce An! verssss (et pas En Vert, le « S » est là, alors
il
>faut l’utiliser)
>- Rembrandt se prononce Raime brannd ( et pas Rang Bran)
>- Le célèbre W. En France, on préfère le prononcer (souvent
erronément!)
>comme un simple V En Belgique, on préférera le prononcer » ouhe »
> Ex: wagon: ouhagon ouais: ouheï, huit: ouhit, BMW se dit Bé Em Oué
> idem pour une VW et les WC. (qui me rappelle: « aller à la toilette » et « non aux toilettes », une à la fois, s’il-te-plaît bien!)
>
>- Les noms flamands : à apprendre au cas par cas. Mais, en tout cas:
> oubliez la prononciation française!!!!
> Ex: Maastricht: le ch ne se prononce par « ch », ni « k », mais dans un espèce de râle comme si vous vouliez cracher.
>
>4. Les spécialités régionales
>
>Vous ne trouverez jamais d’endives blanches et pointues en Belgique, mais des chicons. Vous ne mangez pas des sandwiches, mais de pistolets; pas de petits pains aux raisins, mais des couques aux raisins; pas chaussons aux pommes, mais des gosettes.
>
>On déjeune le matin, on dîne à midi et on soupe le soir. En Belgique, on « preste » des heures de travail ou un service.
>Et on aime aller à la kermesse (fête du village) manger des caricoles (des espèces d’escargots de mer).
>
>On va s’acheter un cornet de frites à la friture. Et si vous croisez des friteries ce sont soit des français immigrés, soit des belges complexés qui ont changé leur enseigne parce qu’un crétin leur avait dit que friture n’était pas français ! Eh! On est en Belgique, Ducon !
>
>Et encore: En Belgique on tire son plan (se débrouiller), même quand on ne sait pas de chemin (a court d’idées). On boit des pils (bières) en demi (:0.25 litres et non 0.5l.).
>
>On s’essuie les mains avec des essuies (serviettes), on attend famille quand on est enceinte (enfin les femmes en tout cas, les hommes c’est plus grave), et les portes s’ouvrent avec des clinches.
>Et « à tantôt » signifie à tout à l’heure (et ne fait pas référence à un moment passé, ni à l’après-midi !).
>
>On utilise les torchons (serpillières), voire les loques à reloqu’ter pour nettoyer par terre et non pour essuyer la vaisselle. Pour nous, un
crayon est toujours en bois avec une mine en graphite (…et jamais un crayon à papier !). En effet, les « bics » sont des stylos a billes et un stylo, un porte-plume.
>
>Nous aussi, on sait qu’on est les meilleurs, mais nous, on préfère faire semblant que non pour que personne ne s’en doute…
>
> Et ce n’est pas des carabistouilles !!!!
quelques petites expressions en plus envoyé par des amis de la bas :
A POUF: Au hasard. Comme ça, nous devant un dilemme, on tapeà pouf. Là ou d’autres, les malins se tapent la pouf.
A S’NAISE: En toute décontraction. L’expression dénote dans le chef de celui qui l’utilise, une pointe d’admiration pour l’imperméabilité au stress de celui dont il parle.
AUTO-SCOOTER: Tellement ancré dans les belgicismes qu’on se demande quel est le mot labellisé. Autotamponneuse? On s’en tamponne !
BOMME : poutre de gymnastique dont le nom provient très probablement du bruit que fait l’élève quand il le percute de plein fouet.
BéKES : Exclamation de dégout. Plus un truc donne envie de rendre ( ou remettre, vomir, gerber ) plus l’accent grave est marqué (bèèèèèkes) C’est donc qu’il y a quelque chose de vraiment dégeu en vue.
A-FOND: « Cul sec » plutôt avec une chope et entre étudiants.
(S’)ABAISSER: Se pencher » hé chou, fais un peu attention, quand tu t’abaisses, on voit ton début. »
ALLEZ: Mot multi-fonctionnel « allez hein, te laisse pas aller » ou alors « mais allez, qui a fait ça ? » ou enfin: « allez, pourquoi tu dis ça menant ? »
BACK: terme d’origine anglo-saxonne, attaché aux crampons dans certains cercles footballistiques foncièrement belgicains. « alors jef au keep, staf au back droit, jos au libéro, ronnie dernier homme et patchke au back gauche. » Généralement, le back droit est court sur pattes, plutôt baraqué, très modérement technicien et tacticien limpide: « dégage , men, dégage ! » Plus , on descend dans les divisions, plus il est barbu, plus sa vareuse est étriquée, plus son haleine sait pourquoi les hommes savent pourquoi et plus ses adversaires ont des protège-tibias costauds.
BAS-COLLANTS: « Chou ce soir , il y a bal. Enlève ton cache-poussière et mets tes bas-collants, que tu me fasses pas sentir gêné comme la dernière fois »
BOILER: Le belge est fils d’une fracture, historique, culturelle, linguistique. Il vit sur une faille tectonique, qu’il a nommé la frontière linguistique où se frottent les continents germains et latins. De temps à autre, ça chauffe, ça pète à Leuven, à Fourons, Bruxelles, Hal ou Vilvoorde. Mais les plombiers se moquent de la tectonique. De Poperinge à Huy-Waremme, ils ne parlent pas de chauffe-eau mais de boiler. Et même si cet anglicisme barbare est devenu un « boualère » à Flémalle et un « boïleur » à Ixelles, l’important dans ce pays, n’est t’il pas qu’on continue à se comprendre ?
BERME: terre-plein central. En Belgique, la berme désigne l’espace qui sépare les 2 chaussées d’une autoroute. En France, la berme est un sentier étroit aménagé entre le pied d’un rempart et un fossé ou encore entre une levée et un canal. Ce mot serait issu du haut allemand « brem » lui-même emprunté , croit-on, à l’ancien norrois « barmr » ( bord).
CARROUSEL: le truc qui tourne avec dedans des voitures de pompiers avec dedans des enfants. Le plus célèbre carrousel est fouronnais, avec dedans Jean-Marie Happart , une fois bourgmestre, une fois pas bourgmestre, une fois bourgmestre, une fois pas bourgmestre.
CERVELAS: agglomérat de viandes incertaines compressées façon zeppelin indissociable de « dikke » et de « tralala ». Le cervelas doit être avalé sans intelligence.
CLIGNOTEUR: lumière qui lume puis qui lume plus. Les français parlent de « clignotant ».
DOUF: Avec leur bla-bla savant, les métérologues font des chichis inutiles. En Belgique et pour les belges, il fait soit « caillant » soit « bon » soit « beau ». C’est on ne peut plus simple. Et si le mercure dépasse les bornes ( saisonnières ) , alors chez nous , il fait « DOUF » = chaud , lourd. » Chérie, il fait douf ici, ouvre-moi un peu la fenêtre et pendant que tu es debout, et prends-moi encore une duvel dans le frigo ».
DOUFFE: cuite. « Mon vieux , je me suis pris une de ces douffes, pourtant, j’avais pas bu grand’chose, juste une petite douzaine de duvel »
ESSUIE DE VAISSELLE: linge de maison servant à sécher couverts, verres et casseroles après qu’on les a lavés et bien rincés. L’utiliser aussi comme essuie-mains , c’est dégueulasse.
FREQUENTER: Avant les meufs, au temps de Mlle Beulemans, on ne flirtait pas, on ne draguait pas, on sortait pas avec, on ne se les tapait pas. La descendance de Bossemans et Coppenole fréquentait tout comme nos parents à l’expo 58. Mais fréquentait qui ? demanderait les parisiens en bas de ça, Ouille que nous n’aimons pas ces garçons ! Qu’ils sachent que dans son emploi absolu, « fréquenter » signifie les rapports disons?..amoureux avant les fiançailles. Comme chacun sait, après, on ne fréquente plus, on « courtise ».
FRISKO: C’est bien simple, on ne connaît pas le mot en français. Un frisko, c’est un frisko. On remercie Artic qui l’a inventé ainsi que les noisella ( frisko avec noisettes) et le cornetto ( à la fraise).
FROTTER: récurer, mais aussi danser un slow ou gueuler sur quelqu’un qui a fait des bêtises. « Je lui ai frotté les oreilles ». Aussi, l’un des mots préférés de notre Rodrigo national quand cela se joue au sprint: » Oh lala, ça frotte dans tout le peloton et Boonen qui est enfermé ! » Bien insisté sur les « R », pour le dire comme à la télé.
FROTTEUR: petite brosse pour tableau noir. N’efface pas parfaitement la craie ( l’éponge est là pour cela). Provoque un bruit formidable quand lancé du dernier banc, il percute le tableau sur sa face non feutrée. Les anciennes versions en bois sont beaucoup plus maniables et font encore plus de bruit.
FROUCHELER: roucouler, flirtouiller, se faire des papouilles.
GRIFFE: « – Maman, j’ai mal ma joue, – c’est malin ça, t’as une grande griffe » Des voyous peuvent aussi faire des griffes à votre voiture ! Attention !
LOGOPEDE: Orthophoniste. Curieusement, le français admet » logopédie » mais snobe les « logopédes » dont l’étymologie n’est pourtant pas moins imparable.
NON PEUT-ETRE: oui surement. Et pour dire non ,il faut dire oui, peut-être. Seuls les belges s’y retrouvent.
OUILLE-OUILLE: Si ça fait mal, c’est ouille. Dit deux fois, ça n’exprime plus la douleur mais l’étonnement, la lassitude ou l’impossibilité. « Ouille-ouille, qu’est ce que tu me demandes là ? Dans certains cas, c’est plus menaçant: » Ouille-ouille, qu’est ce que tu vas prendre ! » Souvent utilisé pour exprimer de la surprise par rapport au récit d’un interlocuteur : « Ouille-ouille, toi ! «
JOURNEE (bonne): Tout est question d’intonation. » Au revoir, Monsieur, Au revoir Madame et une bonne journéééée ». A dire avec un cul de poule et un air de faux-cul
MANIQUE: Le Mari: » Ouille, je m’ai brulé à la casserole de carbonnades ». Sa femme: » M’enfin chou, je t’avais dit de prendre les maniques ».
MANCHE (à balle): Cire-pompes, lèche-cul, frotte-manche, fayot, souvent premier de classe quand même, le salopard !
PAF (être). Ou rester PAF. « A quia, bouché bée, les bras ballants, scié. Ne pas confondre avec le colonel Paf. Redoutable défi mêlant gymnastique et performance alcoolisée.
PANADE: voir « Pape » Par ailleurs être dans la panade, c’est être dans le gaz ou dans la mélasse
PAPE: Prononcez « Pap » Les bébés belges adooooorent. Les pépés aussi. Vachement plus parlant que bouillie. La pape s’écoule des commissures puis s’échoue généralement un peu sur la bavette mais aussi partout autour.
PAR APRES: « Après » avec « par » devant. « D’abord, il a dit oui, par après, il a dit non » Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. N’existe pas en version « Par avant ».
PLACE ( avoir une bonne) : Avoir un emploi sûr et rémunérateur. Le rêve des parents belges pour leur descendance. Pour beaucoup, cet idéal reste encore quelque part sous le parapluie de l’état, dans le costume 3 pièces d’un fonctionnaire chef (adjoint) de service.
PLACE ( voir la) Voir la différence. La ménagère: « j’ai nettoyé la cuisine ». Son mari: « Oui, on voit la place »
PLOTCH: de beurre. Mais une grosse, hein, et bien au sommet de la purée.
FEU OUVERT: L’âtre de la cheminée ! Un feu ouvert, c’est un peu comme une cassette mais avec l’image en vrai.
CLOCHE: Insulte désignant une empoté, gaffeur, nigaud.
CLOCHE: Pour cloque ou ampoule. « Papa, c’est encore loin, parce qu’avec mes cloches, j’ai mal mes pieds ».
METTRE ( dans son dos) : nos voisins du sud pourraient y voir une connotation sexuelle voire sodomique et bien tout faux ! Chez nous, on le dit quand on s’habille et pas l’inverse.
QUETTER: Là par contre, c’est nous les cochons ! Rien à voir avec une quête, qui quette ne s’abstient donc pas.
EXEMPLATIF: Mais pourquoi diable, les belges s’escriment-t-ils à user de vocables inusités dans l’hexagone? Mais parce que chez ces snotneus, ces biesses, ils n’y a ni drèves, ni soquets, ni couques, ni lichettes, ni bermes centrales ! Et on ne dit pas ça en guise d’exemple ou de manière exemplaire mais à titre exemplatif.
RAWETTE: petite quantité, souvent excédentaire. Un définition plus complète serait superfétatoire. Je vous la mets quand même?
RENON: Chez nous, on ne résilie pas un bail, on donne son renon. Souvent parce qu’on a enfin une brique dans le ventre.
QUEUE (faire la) Sujet d’empoigne entre français et Belges. Les premiers font la file, les autres la queue. Mais les uns et les autres se retrouvent quand il s’agit d’enguirlander le resquilleur : « A la queue comme tout le monde ! « .
SAISI: étonné et/ou crétin. » N’insistez pas docteur, c’est un saisi »
SAVONNEE: un bonne est conseillée pour « rattraper » un fauteuil mais il faut « frotter » énergiquement.
SACOCHE: Sac à main mais pas un sac à 1.000 Euros. Si on traite un « Delvaux » de sacoche, ça peut aller jusqu’au procès.
SOQUET: Un belge qui achète deux soquets, on peut dire de lui qu’il a une belle paire de douilles.
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