A Toulouse, les 600 salariés de Freescale bientôt licenciés ?

Le site de Toulouse à fait l’objet de plusieurs articles sur AI.

Voici les dernières informations sur le sujet…

Le ministère du Redressement productif n’a pas trouvé de solution de reprise pour l’usine de Toulouse du fabricant américain de semi-conducteurs Freescale (ex-Motorola) et ses 600 salariés, un échec accueilli lundi sans surprise par la direction mais avec amertume par la CGT, à moins d’un mois de la date de fermeture.

Après l’automobile, l’électronique frappée par la vague de licenciements ? Le ministère du Redressement productif n’a pas trouvé de solution de reprise pour l’usine de Toulouse du fabricant américain de semi-conducteurs Freescale (ex-Motorola) et ses 600 salariés, un échec accueilli lundi sans surprise par la direction mais avec amertume par la CGT, à moins d’un mois de la date de fermeture.
 
Le groupe américain prévoit d’arrêter la production le 10août prochain, ce qui devrait se traduire par la suppression de plus de 500 emplois et de 500 postes d’intérimaires. Désormais, les partenaires sociaux et les institutionnels se concentrent sur le moyen “d’accentuer les efforts de reclassement” des salariés qui vont être licenciés le 10 août. Ils étaient 821 salariés à la fabrication en avril 2009 lorsque la direction a annoncé son projet d’arrêter la production de galettes de silicium jugées obsolètes. Il y aura moins de 400 lettres de licenciements selon la direction, 572 selon la CGT, syndicat majoritaire dans l’atelier qui va fermer, qui ne cache pas sa déception face à “l’absence de solution” proposée par le gouvernement.
“Le changement c’est as pour nous” 
John Palacin, conseiller du ministre Arnaud Montebourg avait été chargé fin mai “de se rapprocher des dirigeants américains du groupe Freescale et d’envisager toutes les solutions possibles pour un maintien de l’activité” de ces composants, principalement pour l’automobile. Mais la direction, comme la CGT ou FO ont tous rapporté lundi à l’issue de la rencontre organisée à la préfecture que le conseiller avait fait un constat d’échec. M. Palacin a constaté “qu’aucune offre de reprise n’existe”, a résumé Serge Ramos, le délégué de Force ouvrière, majoritaire parmi les 500 ingénieurs et cadres de recherche et développement qui resteront employés sur le site. 
 


Denis Blanc, le directeur de l’usine, a vu dans ce constat la confirmation de ce qu’il dit depuis des mois, tandis que le délégué CGT Eric Hirson parle d’un “projet abandonné” par la faute de la direction, “qui a tout fait pour le bloquer depuis un an”.  “Le changement c’est pas pour nous, c’est toujours la case pôle emploi direct qui attend 572 salariés, il n’y a rien de concret on se retrouve en short”, a déclaré Eric Hirson, amer face au manque de propositions des pouvoirs publics.

Source: LCI

3 Commentaires

    • elwood sur 22 juillet 2012 à 20h30

    Je ne comprends pas comment c’est possible. On va pas me dire qu’ils ne vendent pas au moins 1 million de CPU par an.

  1. Peut-être que l’argent repart pour les US -> Actionnaire … et qu’au final avec toutes les techniques possible autorisée par les lois US pour les paradis fiscaux … rien ne revient vers la FR !

    Voila ce qui arrive quand des sociétés Européennes sont rachetée par des groupes INTL ( russie, US , chine , inde … )

    Quand ce n’est tout simplement pas le portefeuille de brevet, ils achétent la société, la vampirise, prenne tout le contenu et la laise vide au final -> et ce sont les employés locaux qui “trinque”.

    Mais bon pour l’avoir vécu, c’est un peu le même principe partout et même des groupes FR ne se géne pas à pratiquer les mêmes pratique.

    Acheter la société -> vider la boite de 25% des employés, vendre les avoir pour récupérer du cash flow -> ensuite sous traîté pour payer les factures 90 jours fin de mois …. aprés plus aucun fournisseur ne veut travailler avec vous … et ce sont des groupes qui brassent des millions … les nouveaux mafieux avec des cravattes !

    • elwood sur 24 juillet 2012 à 21h45

    Pas cool 🙁

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