L’intersyndicale CGT-CFDT-CFTC de l’usine Freescale de Toulouse demande en justice l’annulation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) prévoyant la suppression en 2011 des 821 emplois de fabrication. Une audience de référé est prévue le 4 mars pour se prononcer sur la suspension du plan. Le recours en annulation sur le fond sera examiné le 23 mars par le tribunal de grande instance de Toulouse. Les syndicalistes mettent en cause «l’absence de justification économique de la décision de fermeture et les conditions de reclassement prévues par le plan social».
Plus d’une centaine de salariés réunis vendredi 26 février en assemblée générale ont par ailleurs décidé d’interpeller la direction sur une procédure de licenciement enclenchée fin février à l’encontre d’une militante CGT «sans motif sérieux». Ils dénoncent la pression faite aux salariés pour remettre au pas tous les ouvriers de production en faisant un exemple sur une meneuse du mouvement
Pour rappel, c’est du site Freescale Toulouse, le plus important d’Europe, que sont pilotées des activités (R&D, Ventes et Marketing, Support) mondiales ou européennes pour le groupe. Ce site dispose d’une expertise mondiale dans la conception et la production de circuits intégrés analogiques, de puissance ainsi que de puces RF pour les infrastructures de télécommunication.
L’actualité sociale de Freescale avait déjà fait l’objet d’un article sur AmigaImpact en avril 2009.
3 Commentaires
Oué ! Une actu sociale sur ai !!! Ca manque tellement dans les medias de façon générale !
Bientôt la fin de l’industrie – et des métiers de production – en France… Tournez-vous vers les métiers de services les gars… parce que même l’agriculture 😕
et petit conseil perso: tournez vous vers l’agriculture bio. On manque de terre consacré au bio en france, par rapport a nos voisin.(2% des terres arables fr sont pour le bio, l’allemagne et l’italie sont a plus de 20%). Vous pouvez aider à racheter des fermes pour le bio grace a TERRE DE LIENS, qui permet à des petits paysans de s’installer pour faire du bio ! (note: on donne pas, on devient actionnaire.)