EasyADF PCMCIA

HS vivement que les servces publiques se mettent à la gréve du zéle…..(gratuité totale durant la gréve, ça n’handiquape personne et réaction plus rapide des cadres dirigeants, mais les principaux syndicats sont contres, mais ça vous savez pourquoi).

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La raison est que la grève du zèle est interdite dans le droit public (loi n°84-16 portant sur les droits et obligations des fonctionnaires) tout comme la grève tournante, contrairement au code du travail dans le privé.

On voit donc mal les syndicat appeler à des modalités d’actions illégales qui mettraient les salariés du public en situation difficile face à leur employeur qu’est l’Etat. Il leur faudrait ensuite défendre individuellement chaque fonctionnaire qui aurait agi ainsi devant les conseil de discipline et les probables radiations du corps public. Et va retrouver du travail quand tu t’es fait virer de la Fonction Publique, je ne vois aucun employeur donner sa chance à quelqu’un trainant de telles casseroles.

Les enseignants qui s’opposent actuellement au fichage des élèves (fichier dit « Base-élèves ») sont un bon exemple, puisqu’ils sont convoqués par les inspections d’académies et sont menacés de sanctions. Un directeur d’école ayant récemment refusé de remplir ce fichier a été démis de ses fonctions. Donc, au regard de la loi ils sont en tort et son condamnables, seule la mobilisations de leurs pairs et de la population (du moins la frange de la population qui accorde un intérêt à la qualité de l’éducation qui est dispensée par la République) permettra de les tirer de ce mauvais pas.

La seule modalité d’action qui est légale, c’est celle de la grève puisqu’elle est prévue dans le cadre de la Constitution, du droit public et du code du travail.

Je pense au contraire, que la raison pour laquelle les syndicats ne portent et n’étendent plus les mobilisations, c’est la dérive réformiste et co-gestionnaire du syndicalisme. Le scandale de l’UIMM où le patronat achetait le silence des syndicats de la métallurgie, ainsi que les détournements de fonds -dans laquelle est mêlée une certaine centrale syndicale- au sein du Comité d’Entreprise d’EDF, sont les meilleurs exemples de cette compromission.

Le problème du syndicalisme, c’est d’une part le manque d’investissement de la base dans le respect des principes de démocratie interne inhérents à ces organisations, et d’autre part, les « ronds de cuir » -permanents syndicaux bien à l’aise dans les pantoufles- qui prétendent s’exprimer au noms des salariés alors qu’ils ne travaillent qu’une seule journée par semaine -décharges syndicales de 80 à 100% du temps de travail- et attendent patiemment leurs petites retraites bien confortables.

Les bureaucrates syndicaux sont bien plus préoccupés à aller se gaver des petits-fours et du champagne dans les réunions patronales et ministérielles que de défendre nos revendications.

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