Amiga Impact

[OS4] Ami Arcade, Ami !

AmiArcadia vient d’être porté sur AmigaOS 4.0 par Alexandre ‘Alex’ Balaban, ce qui amène à quatre le nombre de plate-formes sur lesquelles il tourne : AmigaOS 3.x, MorphOS, Windows et désormais OS4.

Pour rappel, AmiArcadia, développé par James Jacobs, émule un trio de consoles de jeux basées sur la technologie de la société Signetics. Aujourd’hui propriété de la firme coréenne Young Poong Corporation, elle fût, à son âge d’or, l’un des géants américains avec Fairchild du marché des semi-conducteurs dans les années 60 et 70, avant d’être évincée dans les années 80 par de nouveaux ténors, Intel en tête. Quoique déjà sur le déclin, ses processeurs furent toutefois utilisés par diverses compagnies dans quelques consoles de salon, notamment les Emereson Arcadia 2001 et Interton VC 4000, ainsi que l’Elektor TV Games Computer, les trois plate-formes qu’émule AmiArcadia.

Ces consoles, datant du début des années 80, furent lancées pour concurrencer Atari et son arme maîtresse, la vieillissante VCS 2600 qui régnait alors en leader absolue du marché naissant du jeu vidéo domestique, sans rencontrer beaucoup de succès. Souvent dépassées dès leur lancement par la concurrence, la nouvelle 5200 d’Atari bien évidemment, mais aussi le monstre de puissance que fut la Colecovision à sa sortie, elles disparurent rapidement du marché, et furent oubliées tout aussi rapidement, sauf peut-être de quelques afficionados endurcis (?), et plus généralement des adeptes du rétro-gaming.

En vrac, AmiArcadia propose :

  • Une interface graphique ReAction,
  • Installation et mise à jour possible via AmiUpdate,
  • La possibilité de sauvegarder et de charger des captures d’écran,
  • Un mode de jeu fenêtré ou plein écran,
  • Le « CPU tracing« ,
  • Un « trainer » (un « trainer« , prononcé « traîneur », est conçu pour modifier la ou les valeurs d’une ou plusieurs zones de la mémoire des programmes utilisés et vous permet ainsi de modifier certaines valeurs : avoir la vie infinie par exemple, plus de munitions, etc.),
  • Gère le glissé-déposé,
  • Une mise à l’échelle des graphismes,
  • Le chargement et la sauvegarde automatique des jeux et configuration,
  • La gestion des claviers, joystick, gamepad, paddle, souris et autres trackball (même si les manettes analogiques ont été désactivées dans cette version),
  • Pas d’image BIOS nécessaire,
  • Un mode autofire,
  • Un mode « ligne »,
  • La possibilité d’enregistrer le déroulement d’une partie pour la visionner après,
  • Les modes PAL & NTSC,
  • Le démultiplexage des sprites,
  • Une fenêtre d’aide,
  • L’accés au code source,
  • Un débuggueur,
  • Le « frame skipping » (permet de sauter certaines images si la vitesse de l’émulateur est insuffisante),
  • Des touches programmables,
  • Des copies d’écran de sauvegarde,
  • Un port ARexx,
  • Le jeu en réseau,
  • Un contrôle en temps réel, (monitor real-time dans le texte)
  • Le logiciel est disponible en trois langues : l’anglais, l’italien et le français (que l’on doit à Alexandre ‘Alex’ Balaban).

Pour plus d’informations sur l’Emerson Arcadia, nous vous invitons à lire cet article sur GrosPixels.com. Pour plus d’informations l’Interton Electronic VC 4000, vous pouvez lire la fiche technique proposée par Silicium.org. Enfin, vous pourrez jeter un oeil sur la fiche Wikipedia de L’Elektor TV Games Computer et sur la fiche Wikipedia de Signetics.

Vouz pourrez trouver des guides des jeux pour l’Emerson Arcadia 2001, pour la VC 4000 et pour l’Elektor TV Games Computer sur le site amigan.classicgaming.gamespy.com.

Page de téléchargement : AmiArcadia sur le site Amiga.1Emu.net

Télécharger : AmiArcadia_fr.lha (catalogue français) [7 ko]

Source : AmigaWorld.net