Un consortium de sociétés de capital-investissement est sur le point de conclure le rachat de Freescale Semiconductor pour plus de 16 milliards de dollars, rapporte le New York Times. L’opération, si elle aboutit, sera le plus important LBO (rachat à effet de levier) dans le secteur technologique, souligne le quotidien en citant des sources proches des négociations.
Le consortium comprend Texas Pacific Group , Blackstone Group et Permira , et pourrait s’ouvrir aussi à Carlyle Group et Bain Capital, ajoute-t-il.
Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès des intéressés.
Reste désormais à savoir s’ils ne vont pas, une fois le rachat de Freescale effectué, tronçonner les activités ou même arrêter la production de certains produits.
Source : Yahoo News et le New York Times.
11 Commentaires
Passer au formulaire de commentaire
En fait c’est Eyetech qui fait un rachat par des sociétés écran 🙂
Pour info, c’est également le Texas Pacific Group (fonds de pension) qui a racheté Ducati il y a quelques années et les a bien sortis de la m****. Espérons qu’ils feront pareil avec freescale, mais sans trop abandonner ce qui nous est nécessaire…
Je n’ai pas trouvé l’article sur NYTimes, alors voici un autre lien.
NDBatteMan : Pourtant le lien donné en bas d’informations dans « Source : » mène directement à l’article en question.
Je pense que ça sent pas bon. Comme évoqué, l’activité va sans doute être découpée, « optimisée », amputée, élaguée… 🙂
Le ppc desktop n’étant pas particulièrement porteur, il y a beaucoup à craindre.
Sans vouloir jouer les mauvaises langues: ca fait un moment que Freescale n’est plus dans le desktop, non ?
Sans parler du fait qu’ils n’aient aucun CPU utilisé actuellement dans le desktop, il n’y a qu’à se promener un peu sur leur site pour voir qu’ils misent depuis longtemps pas là dessus…
Et à mon avis le rachat ne changera rien là dessus. Par contre ca peut peut être les sauver ?
@+,
Léo.
De toutes façons, la dernière évolution du G4 est d’un intérêt très mitigé, et Freescale ne semblait pas avoir de projet pour une nouvelle génération de processeurs pour machine de bureau à base de PPC.
Bref, le problème de l’avenir des CPU pour Amiga, était déjà entier avant l’annonce de ce rachat.
Une raison de plus de saisir l’occasion de s’équiper d’un G4 1.4, si elle se présente, car on risque de rester un bon moment sans nouveauté de ce côté là.
pour rappel,
IBM fait aussi des PPC et semble bien plus dynamique dans ce domaine 🙂
Le G5 n’a pas évolué depuis longtemps.
Oui mais il a le merite d’exister et de plus d’équiper des serveurs autrefois équipés de Power 4.
Oui mais encore une fois c’est pas du desktop… Reste à voir si c’est un Amiga « desktop » que les gens veulent… ou tout simple n’importe quoi de « différent », que ce soit desktop ou non (j’ai bien l’impression que c’est ca…).
Il faut se faire à cette idée je crois: la bataille des CPUs desktop est finie, et depuis un moment. Et c’est une victoire du x86.
@+,
Léo.
Leo : la bataille du CPU desktop, comme tu dis, a été gagnée par Intel en 1987, date à laquelle il vendait 4 fois plus de CPU que le meilleur de ses concurents.
Par contre, en terme de production brute, ce sont les PowerPC et ses dérivés qui sont toujours les plus produits en 2006. J’ai même lu que les Z80 et les 68k étaient toujours produits… par millions d’exemplaires !
Ce n’est pas Freescale ou tartanpion qui est en difficulté mais toute l’industrie des semi-conducteurs : Philips a revendu sa branche semi-conducteur début septembre, Intel a licencié 10500 personnes, etc. La R&D dans ce domaine est attrocement chère pour des résultats peu convaincants.
Et pour Intel, c’est pire car ils sont le leader de ce marché qui est déconfiture. Les ventes chutent, les bénéfices fondent, ils licencient à tout de bras (10500 personnes dans les mois à venir) et tentent par tous les moyens de limiter la casse en ventant certaines de leurs activités (l’activité réseau optique pour ce mois-ci).